• 15 avr. 2013.Lotharingien61...LIEN...

    Récit 74

    Bastien et Dorian

     

     

     

    Cela faisait au moins six mois que j’étais revenu de mon petit séjour dans un grand hôtel en Rhône-Alpes où j’avais fait connaissance de Bastien.

    Ce Bastien m’a hanté mon esprit pendant encore quelques semaines après mon retour.

    Un beau jour, je me suis résigné à retourner le voir par mes propres moyens. Je lui avais téléphoné pour lui annoncer mon projet de le revoir chez lui. Il fût enchanté aussi de me revoir. Il m’a dit qu’il m’attendrait dans le hall de la gare ferroviaire. C’était le point de rendez-vous. Je devrais lui communiquer l’heure de mon arrivée deux jours avant.

    Je suis donc arrivé à la gare. Il était tard. Il m’attendait dans le hall d’arrivée. Il dégoulinait de partout puisqu’il pleuvait fort dehors. Je le vis tremblotant dans le milieu de ce hall. Il n’y avait presque personne dans ce hall excepté une personne de l’entretien de la gare poussant un grand balai pour ramasser papiers et mégots. Il me faisait mal au cœur de le voir comme ça. Alors, je posai ma valise au sol, l’ouvrit, et en sortit une serviette de toilette. Je l’épongeais sommairement la tête. Je ne voulais pas qu’il attrape un rhume carabiné. Ce rhume aurait pu gâcher ce nouveau séjour auprès de Bastien.

    Bastien m’annonça qu’il avait depuis peu un appartement pas très loin de la gare. Il m’y emmenait. Arrivés devant la porte, il prit ses clés et donna un tour à la serrure. Il me dit qu’il avait préparé, juste avant son départ pour la gare, une surprise pour moi. Je ne devais rentrer, les yeux fermés, qu’à son signal. Au bout de deux-trois bonnes minutes, j’entendis qu’il m’appelait. J’entrais et je fis quelques pas les yeux fermés. Je stoppai. Je refermai la porte derrière moi. J’entendis une allumette craquer, puis, le signal pour ouvrir les yeux. J’ouvris les yeux. Et je le vis tout nu à coté d’une table en verre. Il avait préparé la table pour un dîner aux chandelles. Ce spectacle était magique à mes yeux. Depuis la dernière fois, il n’avait pas beaucoup changé. Il avait continué de fréquenter la piscine et la musculation. J’ai juste remarqué qu’il s’était rasé le pubis et les testicules rien que pour moi. Il avait davantage de bronzage partout sur son corps. Il me suggéra de me mettre à l’aise. J’acceptais cette invitation et me déshabilla entièrement.

    Nous nous sommes assis à la table. Nous avons discuté tout au long du repas de ce que nous devenions depuis ces six mois que nous nous sommes vus. Nous faisions peu exprès de faire traîner le dîner pour pouvoir nous regarder de la tête aux pieds vu que sa table était transparente.

    Quand ce fut le moment du dessert, il repartit à la cuisine. Il m’a lancé depuis la cuisine qu’il était en train de préparer de le préparer. Sans faire de bruits suspects, il faisait fondre du chocolat. Il en versa dans un grand bol. Avec un pinceau, il s’en tartina abondamment les tétons et les abdos. Puis, il trempa entièrement son sexe mou dans ce bol. Il vint rapidement à coté de moi. J’avais aussitôt compris ce qu’il attendait de moi. Je me mettais vite au travail. Il ne voulait pas que le chocolat atterrisse sur le parquet ciré de son appartement. Je m’appliquais avec gourmandise à nettoyer Bastien. Au fur et à mesure que je le nettoyais, il se mit à durcir comme de l’acier trempé. Je continuais à le sucer même s’il n’y avait plus de chocolat sur son sexe. J’essayais même de l’avaler entièrement jusqu’à ce que son gland touche le fond de ma gorge. Cela lui procurait beaucoup de plaisir. Pendant que je lui suçais son sexe, il se pencha pour aller explorer de ses doigts mon anus débroussaillé de très près. Je commençais doucement mais sûrement à me détendre. Je sentais un doigt puis deux pénétrer mon intimité. Ce qu’il me faisait, me procurait aussi du plaisir. Au bout d’un moment, je lui fis comprendre d’un regard complice que j’étais prêt pour recevoir son pieu. Je stoppais de le sucer.

    Il a étalé une vieille serviette de toilette sur le canapé et s’est assis en écartant les cuisses. Je me suis levé et je me suis frotté contre son sexe qui pointait le ciel puis, je me suis assis progressivement sur son sexe, lui tournant le dos. Ma salive faisait office de lubrifiant. Il m’a saisit mes hanches de ses deux mains pour faciliter la descente. Notre plaisir était partagé. Pour commencer, ce fut moi qui contrôlais la pénétration. Ensuite, ce fut à lui de prendre le contrôle. Il fit me mettre à quatre pattes sur le tapis, se mit à genoux et me pénétra avec une vigueur bestiale. Au bout de cinq minutes, il se retira, se releva une petite seconde, s’accroupit de nouveau derrière moi pour me pénétrer de plus belle pour cinq autres longues minutes. Au bout de ces cinq minutes, je sentais qu’il était en train d’approcher très près l’extase suprême. Je sentais subitement quelque chose de chaud et crémeux gicler dans mon intérieur. Il était en train de m’inonder l’anus de son très abondant jus d’amour. Il s’affala sur mon dos pendant qu’il me remplissait les boyaux. Quand il eut fini, il me susurra au creux de l’oreille qu’il attendait ce délicieux moment depuis son premier coup de téléphone il y a un mois.

    Il se retira doucement. Il approcha son sexe de ma bouche, me força à le resucer. Je serrais les fesses pour ne pas en perdre une seule goutte. Je ne voulais pas non plus rendre le sol glissant.

    Nous étions descendus de notre petit nuage et nous débarrassions notre table.

    Tout en ramassant notre vaisselle sale sur la table, Bastien me raconta qu’il avait un très bon ami gay, qui habitait dans la ville voisine, et qui fréquentait la même piscine que lui. Bastien m’a aussi dit qu’il me le présenterait le lendemain matin en allant à la piscine.

    Au moment du coucher, Bastien déplora que son canapé ne soit pas convertible. Il a aussitôt convenu que ce ne soit pas confortable. Il me proposa alors de partager son grand lit en tout bien tout honneur. J’étais bien obligé d’accepter son offre alléchante. Mais avant de se mettre au lit, nous nous dirigions nus vers la salle de bains pour nous brosser les dents et parfaire le nettoyage du chocolat que Bastien avait sur lui. Il ne voulait pas non plus tâcher les draps.

    Il m’avoua aussi qu’il avait pour habitude de dormir nu. Couchés, nous avons entamés une conversation dans laquelle il me disais que, le soir, en rentrant chez lui après le dernier cours de la fac, il se mettait entièrement nu sitôt passé la porte. Il le faisait systématiquement dès lors qu’il était sûr de ne pas être dérangé. La nudité ne lui posait aucun problème. Il se mettait nu jusqu’au moment de partir pour les cours le lendemain matin.

    Vers les une heure du matin, il m’informa qu’il va falloir dormir pour pouvoir être en forme pour aller à la piscine de bonne heure le lendemain matin. Il éteignit la lumière et se mit sur le coté en chien de fusil.

    Inconsciemment, je me collais à lui pour sentir ses pecs et ses abdos dans mon dos. Nous terminions cette première nuit dans cette confortable position.

    Le lendemain matin, Bastien se leva discrètement, sans bruit, s’habilla en survêtement, alluma la cafetière et alla jusqu’à la boulangerie toute proche pour acheter du pain tout chaud et des croissants au beurre.

    Je dormais encore à son retour. Il nous prépara un petit déjeuner au lit avec les tartines de beurre et de confiture. L’odeur de café et des croissants me chatouilla les narines. Ça me réveillait agréablement. Il quittait son survêt’ et rejoignait, nu, au lit. Je m’adossais à la tête de lit. Il fit de même. Nous déjeunions sans trop traîner puis que Bastien voulait que je l’accompagne à la Piscine.

    Sitôt le petit déjeuner achevé, nous nous habillions en mettant d’abord notre slip de bain, puis nos habits. Bastien avait un jean qui moulait très bien son anatomie. Il ne sût jamais que j’avais gardé son élixir d’amour en moi durant toute la nuit.

    Nous avons pris nos sacs avec nos affaires de toilette et nous dirigeâmes vers l’arrêt de bus tout proche. La piscine était à trois-quatre stations de là.

    Le bus nous déposa devant la Piscine. Nous y entrons, nous nous acquittions du droit d’entrée, et nous nous dirigeâmes vers les vestiaires.

    Nous entrions dans l’eau et faisions quelques longueurs. Bastien crawlait et moi, je brassais. Pendant ses longueurs, j’avais encore ce très délicieux souvenir en moi. Je ne voulais pas qu’il s’en aille.

    Au bout de trois ou quatre longueurs de bassin, Bastien s’arrêta et regarda autour de lui pour chercher son très bon ami, habitant d’une ville proche, qu’il voulait me présenter. Visiblement, il l’attendait impatiemment. Je lui ai demandé la raison de son léger énervement. Il m’a répondu que son pote qu’il attendait n’était toujours pas arrivé. Nous attendions encore un peu en refaisant d’autres longueurs. En s’arrêtant une nouvelle fois au bord du bassin, nous avons aperçu un jeune mec d’à peine vingt ans, brun, athlétique, imberbe, 1m75 environ, de beaux pectoraux musclés, et aussi de beaux abdos bien dessinés par de longues séances de musculation presque intensives. Quelques petits poils formaient une ligne pas très épaisse allant du nombril et qui disparaissait sous un slip bien fourni.

    Ce garçon avait compris que nous l’avions repéré dès qu’il eut entré dans l’eau. Il nous avait lancé un clin d’œil. Bastien ne l’avait jamais vu auparavant dans cette piscine. Nous nous interrogions si nous serions d’accord pour passer un bon moment avec ce mec à l’appartement. Bastien acquiesça bien volontiers. Alors, nous nous arrangions pour sortir avant ce mec si sexy. Nous nous douchions et habillions en vitesse. Nous attendions dehors la sortie de ce jeune Apollon. Quelques instants plus tard, il sortit. Bastien et moi lui faisions signe de nous rejoindre sur le banc où nous l’attendions. Nous nous étions présenté succinctement. Il s’appelait Dorian. Je lui dis aussitôt que c’était un très joli prénom. Il a souri. Après les présentations, Bastien lui avait demandé s’il acceptait de passer un peu de bon temps, tous les trois, à son appartement. Il avait compris et acceptait sans problèmes. Il était presque excité même. Sur ce, nous reprenions le bus pour regagner nos pénates.

    Arrivés devant la porte, Bastien glissa sa clé dans la serrure. Il m’a fait comprendre par un clin d’œil qu’il allait faire comme la veille au soir. Il entra et nous laissa sur le palier. Je dis à notre invité que Bastien nous préparait une surprise. Et que, dans un cours instant, il nous donnerait le signal pour entrer. Le signal fut donné, nous entrions. Je refermais la porte derrière nous. Je donnais un tour de clé.

    Bastien ordonna de se déshabiller entièrement. Je fis de même. De voir Dorian tout nu nous fit beaucoup d’effet. Bastien et moi durcissions. Bastien s’approchait de Dorian et commença à lui caresser la poitrine et lui titiller les tétons. Je me plaquais derrière Dorian et lui caressais les abdos, ma bite frôlait ses fesses naturellement glabres. Bastien approchait son visage et commença à lui lécher longuement les tétons de Dorian. Moi, de mon coté, commençait à masturber les vingt centimètres de chair épaisse et toute lisse. Son gland montait à son zénith. Bastien et moi, nous nous accroupissions devant lui pour lubrifier de salive son engin de plaisir.

    Au bout d’un moment, je priais Bastien de passer derrière moi pour bien me préparer mon anus absent de tout poil. Bastien se mit aussitôt au travail pendant que je m’appliquais à sucer Dorian sans précipiter le point de non-retour. Puis, je fis comprendre à Bastien de changer de rôle avec Dorian. Dorian s’accroupissait pendant que je suçais langoureusement Bastien. Je forçais presque Dorian à mieux faire en appuyant ma main libre à plaquer sa tête contre mon œillet. Une bonne dizaine de minutes plus tard, tout excité, je fis signe à Dorian de s’allonger sur le dos par terre. Face à Dorian, je m’empalais doucement et entièrement sur son pieu dégoulinant de salive. Je restais ainsi une à deux minutes pour appréhender la grosseur et la longueur du sexe de Dorian. Je fis ensuite quelques montées et quelques descentes. Ensuite, je fis quelques larges cercles avec mon bassin. Secrètement, je préparais mon sphincter anal à une gymnastique d’un autre monde. À ce moment précis, Bastien eut compris ce qu’il devait faire. Il revint devant moi pour une ultime fellation. Je clignais et il se retira de ma bouche pour aller se poster derrière moi pour tenir compagnie à Dorian.

    Bastien se mit en position et posait le bout de son gland sur mon anus déjà encombré du beau braquemart de Dorian. Il poussa tout doucement son joystick jusqu’à ce que son gland disparaisse. Il s’arrêta un instant. Le plaisir remplaça progressivement la douleur. Bastien reprit sa pénétration avec douceur. Il visa ma raie avec de la salive pour faciliter un peu plus la glisse de son sexe bien dur. Il me pénétra jusqu’à ce que ses couilles rejoignent celles de Dorian. Ils s’immobilisèrent au fond de mon cul. Puis, ils reprirent des mouvements de va-et-vient. Bastien s’immobilisa une fois de plus. Dorian continuait de me ramoner avec davantage de vigueur. Bastien reprit la poussée de sa bite pendant une bonne dizaine de minutes encore. Ce délai passé, je voyais Dorian qui commençait à sentir venir son jus. Il fut pris de convulsions musculaires. J’en ai déduit qu’il était bel et bien en train de jouir et m’inonder abondamment le conduit anal. Bastien le suivit de près. Comme il se trouva derrière moi, je ne le voyais pas grimacer, annonçant le point de non-retour. Je sentis alors une deuxième salve toute aussi abondante de crème bien chaude dans mon cul. Une bonne minute après, Bastien se retira doucement puis ce fut au tour de Dorian de se retirer pour ne pas en perdre une seule goutte.

    Je redescendais progressivement de mon nuage. J’embrassais alternativement Bastien et Dorian en remerciement de moment si mémorable. Je restais allongé sur le ventre pendant un moment pour apprécier tout ce « liquide » stagner en moi. Mais aussi pour que mon sphincter reprenne une taille normale après cette gymnastique et un repos bien mérité. Je réussissais à me mettre un ou deux doigts dans mon anus pour m’en enduire afin de me délecter de ce délicieux nectar des dieux.

    Bastien et Dorian se positionnèrent en 69 pour nettoyer la bite de l’autre.

    Une fois nettoyés, Dorian se releva, se rhabilla et sortit de l’appartement après qu’ils se soient échangés .leurs coordonnées postales et téléphoniques.

    Bastien ferma la porte. Dorian s’éloignait de plus en plus...

     

    Récit 74

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