• Récit 66

    Récit 66

    Auteur de recits erotiques
    Récit érotique écrit par Fyloche.
    Auteur homme      frenchyfylyahoofr

    Mon expérience homo, à 18 ans

    (5ème partie)

    Pour masquer mon trouble, je lui rétorque :
    "Tu es venu juste pour me raconter ton passé ?
    - Non, me répond Yves en se servant à nouveau un verre. Mais j'étais sûr que
    l'histoire te plairait. Je pense t'avoir bien cerné, et je sais maintenant ce qui peut
    t'exciter. Tu devrais me faire confiance, je peux rendre ta vie sexuelle beaucoup plus
    palpitante que tout ce que tu as vécu jusqu'ici.
    - Je ne suis pas ce que tu crois. Tu m'as manipulé et je suis tombé dans tes pièges,
    c'est tout.
    - Allons, allons... me répond-il avec un sourire moqueur. Tu as éprouvé du plaisir à
    chacun des soi-disants pièges que je t'ai tendu. Il faut te rendre à l'évidence et
    admettre que tu es un cochon vicieux, comme moi. Laisse moi m'occuper de ta vie
    sexuelle et tu vas découvrir un monde de fantasmes que tu ne soupçonnais pas.
    - En gros tu me proposes d'être ton objet, hein ?
    - Oui, et tu aimeras ça, crois moi. Je peux t'organiser des rencontres avec des gens
    très influents, dans des soirées spéciales ou les participants sont triés sur le
    volet. Tu peux prendre ton pied… et accessoirement gagner un peu d'argent. Mais ça, il
    faut que tu le mérites, et tu ne m'as pas encore prouvé que tu étais prêt à suivre
    toutes mes consignes. Je te propose une dernière épreuve, comme preuve de ta
    soumission."

    Décidément, me dis-je, ce type est culotté ! Oui, il a réussi à éveiller chez moi
    quelques fantasmes que je ne soupçonnais pas… mais de là à devenir sa chose, il peut
    toujours courir ! Mais son histoire d'épreuve m'intrigue…
    "- C'est quoi ton épreuve débile ?
    - Pour me prouver que tu es prêt à l'avenir à me laisser diriger ta vie sexuelle, tu
    vas devoir toi même faire quelque chose de cochon avec quelqu'un de ton propre
    entourage, que je ne connais pas.
    - Et avec qui ?
    - Hum… voyons… dit-il en faisant semblant de réfléchir, à la soirée chez Sandrine, tu
    nous a parlé du gardien de ton immeuble. Et bien, d'après ce que tu nous a décris, il
    me semble être la personne idéale, non ?"

    Je n'en reviens pas de ce qu'il ose me proposer ! Chez Sandrine, j'ai effectivement
    parlé en rigolant de l'homme "à tout faire" de l'immeuble, qui s'occupe de la loge et
    des menues réparations dans les appartements. Un homme à la propreté douteuse, la
    cinquantaine bedonnante, un air pervers et des yeux de fouines. Mon immeuble est
    principalement occupé par des étudiants, et très vite nous avons tous su nous méfier
    de ce type. Lucas, un locataire du 4eme, m'a raconté comment il avait eu des avances à
    peine masquée un soir ou il l'avait croisé dans l'escalier. Quelques étudiants et
    étudiantes de l'immeuble ont même subi dans le passé quelques gestes ou remarques
    déplacées. Bref, un mec répugnant, et apparemment attiré par la chair jeune et
    fraîche, quel qu'en soit le sexe.

    "- Si tu crois que je vais aller m'offrir à cet ignoble personnage juste pour te faire
    plaisir, tu me connais mal ! T'es malade ou quoi ?
    - Mais non, me répond-il en rigolant, tu n'es pas encore prêt à ce genre de chose. Je
    te propose une épreuve beaucoup plus simple, et ton gars ne se doutera même pas que tu
    l'as fait exprès.
    - C'est quoi ? demandais-je intrigué.
    - Tu vas lui exhiber ton sexe.
    - Ha ha, bien sûr, dis-je en éclatant de rire, je vais aller sonner à sa porte et lui
    demander "Dites, ça vous intéresse de voir ma bitte ?"
    - Non non, il doit croire que c'est accidentel. C'est bien lui qui te monte le
    courrier le matin ?
    - Oui, il sonne et si je ne suis pas là il glisse les lettres sous la porte.
    - Alors un matin, tu lui ouvriras en peignoir de bain, comme si tu sortais de la
    douche. Au moment ou il te tendras les lettres, tu feras semblant de les laisser
    échapper sur le sol, et tu t'accroupiras pour les ramasser. Il te suffira d'écarter un
    tout petit peu les genoux, comme par étourderie, et de rester dans cette position un
    tout petit peu plus longtemps que nécessaire, avant de te relever. D'après ce que tu
    m'as raconté du personnage, il ne loupera pas l'occasion de se rincer l'oeil et croira
    que tu n'as pas fait exprès.
    - Et c'est tout ? C'est ça ton épreuve ? À quoi ça sert ?
    - Si tu décides de ne pas le faire, ou si en le faisant ça ne te procure aucun
    trouble, cela voudra dire que je me suis trompé sur tes fantasmes. Alors on n'aura
    plus de raison de se revoir et tu pourras oublier mon existence. Si par contre ça t'a
    plu, téléphone moi juste après l'avoir fait pour m'en informer et me promettre à
    l'avenir de suivre toutes mes directives sans rechigner. Voici ma carte. Ça te va
    comme deal ?
    - Ça me va d'autant plus que je sais dès à présent que je ne ferai pas ton épreuve
    idiote.
    - Tu m'as dit ça à chaque fois, me répond-il avec le sourire. Je n'en suis pas si sûr
    moi… Alors à bientôt !"

    Il se relève, enfile son blouson et quitte mon studio sans que nous n'échangions plus
    de parole.

    Les jours passent. J'essaie de chasser tout ça de ma tête et de reprendre une vie
    normale. Mais tous les soirs, quand je me retrouve seul au lit, je ne peux m'empêcher
    de repasser dans ma tête les épisodes cochons qu'Yves ma fait vivre : le trou dans la
    cloison de la cabine, la sodomie, la fellation par un inconnu dans les toilettes du
    bar… et même le souvenir d'enfance d'Yves en autostop. À chaque fois, je ne peux
    m'empêcher de me masturber et de jouir en revivant chacune de ces scène. La honte
    m'envahit à chaque fois au matin, mais le soir venu, je ne peux pas m'empêcher de me
    masturber à nouveau. Je dois me rendre à l'évidence : ce salopard à réussi à faire
    naître des fantasmes homo chez moi, et je deviens obsédé !

    Une nuit, encore plus désoeuvré et excité que les autres soirs, je repense tout d'un
    coup à l'épreuve qu'Yves ma demandé de passer avec mon gardien d'immeuble. J'essaie
    aussitôt de chasser cette pensée de ma tête, mais elle revient au bout de quelques
    minutes. Je m'imagine un matin lui ouvrant ma porte en peignoir de bain. La scène se
    déroule dans ma tête avec la précision d'un film : je l'imagine me tendre les lettres
    et prospectus. J'avance la main un peu trop vite et heurte la pile qui s'éparpille au
    sol. Je grommelle une excuse et m'accroupis pour les ramasser. Dans cette position,
    mes genoux sont dévoilés. Je ramasse une lettre proche de moi, puis une deuxième. Une
    troisième un peu trop éloignée me force à me tordre le buste un peu de côté. J'en
    profite alors pour écarter imperceptiblement les genoux, comme par mégarde. Le
    gardien, avec ses yeux de fouine, l'a aussitôt remarqué et il s'agenouille en me
    disant "je vais vous aider à ramasser".
    Voila, la scène est en place, je la vois avec précision.

    Je l'imagine face à moi, ramassant doucement les prospectus qui jonchent le sol. Son
    regard se rive entre mes genoux. Comme je suis penché de côté, le regard tourné vers
    les prospectus éloignés, il pense que je ne peux pas me rendre compte qu'il essaie de
    voir mon sexe. Je prend l'excuse d'un tract presque hors de ma portée pour me
    contorsionner encore plus et tendre le bras. Dans cette position, je vacille, et comme
    pour retrouver mon équilibre, j'écarte les genoux un peu plus. Mon sexe doit être
    visible maintenant. À la limite de mon champs de vision, je le devine se déplacer un
    peu pour se placer dans le bon axe. Une douce chaleur envahit mon ventre. Je ne suis
    pas encore en érection, mais déjà un léger afflux de sang à augmenté le volume de mon
    sexe. J'aime quand il a cet aspect là : au repos, mais avec une taille respectable.

    Alors je tente le tout pour le tout : pour atteindre quelques derniers papiers encore
    plus éloignés, je me tord encore plus de côté en écartant cette fois franchement les
    genoux, comme pour ne pas perdre l'équilibre. Je devine le regard du gardien rivé sur
    mon pénis. Je prend mon temps pour ramasser ces derniers papiers, comme si j'avais du
    mal à les atteindre. Et je reste de longues secondes genoux écartés, mon pénis exhibé
    à quelques centimètre de ses yeux. Mais bientôt l'érection me guette, et je me
    redresse finalement, avant que le gardien ne s'en rende compte. Il se relève lui
    aussi. Je devine dans son regard brillant presque du regret. Il pense que mon
    exhibition était accidentelle, il n'en revient pas d'avoir eu cette chance. Il se dit
    secrètement qu'il prendrait bien ce sexe en bouche… Je le remercie sèchement de son
    aide, lui tourne le dos et rentre chez moi en lui claquant presque la porte au nez.

    J'ai joui en déroulant ce film dans ma tête. Je m'endors plus honteux que jamais, mais
    le lendemain soir, la même pensée me revient. Je me repasse à nouveau le film dans ma
    tête, et à nouveau j'éjacule. Les soirs suivants, ce fantasme finit par prendre le pas
    sur tous les autres et occuper toutes mes masturbations nocturnes.
    Un matin, je me rend compte qu'une idée que je jugeais saugrenue quand Yves me la
    soumise est devenue désormais une véritable obsession. Comment m'en libérer ? J'ai
    tellement honte… Je n'ose me l'avouer, mais au fond de moi, je connais la réponse : je
    ne me débarrasserai de ce fantasme qu'en le réalisant. Cette évidence me saute au yeux
    au moment ou je m'apprêtais à quitter mon peignoir et m'habiller. Alors je suspend mon
    geste, et je reste indécis. Un coup d'oeil sur ma montre m'indique que le gardien
    sonnera à ma porte dans 10 minutes. Au lieu de mettre mes vêtements, je tourne dans le
    studio comme un lion en cage, les idées confuses. Tu ne vas quand même pas faire ça,
    hein ?
    C'est au moment ou je retourne vers mes habits en me traitant de con que la sonnette
    d'entrée retentit. Hébété, je regarde la porte fixement. Il me suffirait de ne pas
    répondre et il glisserait les lettres sous la porte… Mais j'ai tellement besoin de
    chasser ce fantasme de ma tête…

    Comme un automate, je me dirige vers la porte et l'ouvre.

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