• Récit47

    Récit47

    Récit érotique écrit par Maximedu93.
    Auteur homme.  

    Alex, de l'amitié ?


    Une éternelle relation d'amitié me liait avec Alex, Nous nous connaissions
    effectivement depuis quelques années, nous nous étions rencontrés, si mes souvenirs
    sont bons, alors que nous entrions en sixième. Puis, nous avons grandi ensembles,
    partageant nos déboires amoureux, nos premiers ébats et tout ce que la vie nous
    réservait. Si j'étais au courant de l'homosexualité d'Alex, notre relation n'avait
    jamais atteint ce que l'on nomme « l'amour ». Et pour cause, j'étais plutôt attiré par
    les filles que par les gars. Même si, pour être totalement franc avec vous, je n'étais
    pas insensible aux charmes d'Alexandre. Il émanait de lui une sorte de classe à toute
    épreuve. Dans toute les situations, il gardait son calme et sa prestance. Il restait
    toujours égal à lui même. S'en était d'ailleurs très étonnant. Il n'était jamais
    insultant, transformant les blagues vulgaires en simples blagues osées.
    Non seulement, son caractère était très charmant, mais son physique ne décevait pas
    tant il était à la hauteur. Sa musculature était bien développée, sans l'être de trop.
    Ses tablettes de chocolat, que j'ai souvent eu l'occasion d'observer (ou plutôt de
    mater allègrement), ne manquaient pas de faire naître en moi une sorte de jalousie
    mais également une envie d'en voir toujours plus. C'est quand ces moments se firent de
    plus en plus présents, que je me mis à douter de mon hétérosexualité. Son visage
    était, lui aussi, d'une pure beauté. Il était brun, les cheveux courts et les yeux
    verts. Je lui aurai très facilement mit une auréole sur la tête tant il était
    angélique. Je l'imaginais prenant le nom d'un archange. Gabriel, Raphael.
    Nous avions aujourd'hui 18 ans tout les deux et nous terminions notre année de
    terminale S. On se donnait souvent rendez-vous pendant nos week-ends. Nous faisions du
    sport la matinée et jouons à la console l'après midi. Ni l'un ni l'autre ne m'attirait
    vraiment, je faisais ça pour rester proche d'Alex qui était lui, un grand joueur. Nous
    venions de terminer un jogging et la sueur coulait sur nos peaux. Le soleil du matin
    ajoutant à la douce chaleur provoquée par le sport. J'entamai la discussion qui avait
    été rompue par notre besoin de respirer pendant l'effort.
    Combien de temps avons-nous mis ?
    Je dirais une bonne heure.
    Et bien, Alex, on a bien couru aujourd'hui. Une petite pause ?
    Tu rigoles ? On a fait beaucoup mieux que ça la semaine dernière ! Mais soit, je
    commence à avoir faim. Et puis, j'ai besoins d'une bonne douche.
    Oui ! Moi aussi !
    Nous étions repartis en direction de la maison d'Alex. Le salon y était grand, le
    jardin immense et la chambre d'Alex décorée avec goût. De belles couleurs
    s'associaient, le pourpre et le noir dominaient. Après nous avoir déchausser, Alex me
    proposa un verre de jus d'orange que j'accepta avec plaisir. Il parla ensuite de la
    douche que nous allions faire. Il passerai en premier, je passerai ensuite. Il but
    d'une traite et se dirigea vers la salle de bain en me laissant la télécommande de la
    télévision.
    La salle de bain était à l'étage, et pendant que je l'entendais monter les marches de
    l'escalier en marbre, je pensais à ce que j'allais faire. J'étais pris d'une envie
    folle de monter avec lui, de toucher sa peau, ses muscles. Des tas d'images
    m’assaillirent. Des images que je ne voulais accepter. Il avait aussi autre chose, une
    irrépressible envie de me masturber, là, maintenant, en pensant à lui, à sa beauté, à
    notre proximité. Je l'entendais entrer dans la salle de bain, se déshabiller, enlever
    son pantalon en effleurant lui-même sa peau douce et chaleureuse, je le voyais
    mentalement placer sa main sous son caleçon pour l'ôter ensuite. Et là, on le voyant
    soudain nu devant ma vision fantasmée, je sens comme une révélation. Je l'aime, ou du
    moins, je le désire. Plus que tout. Je l'ai vu nu à plusieurs reprises déjà, à la
    piscine, dans les vestiaires de sport, mais je n'ai jamais ressenti ce que je ressens
    maintenant
    Alors je monte, je grimpe les marches qui me séparent de lui. Je me retrouve devant la
    salle de bain. J'hésite quelques instants. Et s'il m'entend l'observer ? Je tremble,
    de peur mais en même j'ai envie de continuer. Je colle mon œil sur la fente, je le
    contemple. Elle se dresse, fiere, devant moi en s’imposant à ma vision. Sa belle, mais
    pas immense, queue. Je suis pris d'un autre désir, plus ardent encore, l'envie
    d'ouvrir cette porte, de la toucher, de lui dire à quel point j'ai envie de lui. Je me
    sens gay, ça ne m'attriste pas, mais j'ai l'impression de m'être totalement gouré
    depuis le début.
    Je sens son regard, dans le vide, posé sur moi. Il est beau. C'est à ce moment qu'il
    décide de se masturber, sous le choc, je trébuche. Il m'entend et se dirige vers moi,
    il ouvre la porte et effectue un de ses sourires bons marchés.
    Si tu voulais me mater, fallait le dire grand con.
    C'est que... euh... Je ne suis pas homosexuel. Je … Je … suis désolé. Je sais pas ce
    qui m'a pris.
    Tant fait pas, c'est pas la première fois que je te matte moi aussi.
    Je rougis d'autant plus.
    Ah. Ok.
    Le silence s'installent, lourd et honteux.
    Bon allez, rentre, on va prendre notre douche ensemble.
    Alors, il me déshabille, je sens ses mains se balader sur la surface de mon corps.
    J'ai tellement honte de ce que je fais, mais au délà de la honte, j'ai du plaisir à le
    faire. Nous entrâmes dans la douche où nous étions serrés. Sa peau se collait à la
    mienne et lorsque l'eau ajouta de la chaleur à un contact déjà comme de la braise, je
    ne pus retenir une érection sans pareil.
    Je te fais envie je vois.
    Non c'est pas ça. C'est … un reflexe disons. J'ai souvent l'habitude de me masturber
    dans la douche.
    Et bien, faisons le.
    Il se baissa, prit mon pénis entre ses mains et commença a effectuer des va et vient.
    Il exerça ce geste pendant plusieurs minutes et je ferma les yeux, incapable de
    résister à tout le plaisir qu'il m'apportait, lui et ses mains expertes. Il continua,
    de plus en plus rapidement. Avant de s'arrêter presque brusquement.
    Et quand je sentis, sans m'en rendre compte tout de suite, une chaleur nouvelle,
    celle de sa bouche, je me retira tout de suite. Je ne voulais pas qu'il fasse ça, mais
    il persista. Je ne pus, là encore pas résister. Alors, il me semblait atteindre le
    septime ciel lorsque sa langue se promenait sur mon gland, lorsqu'il me léchait les
    testicules, ou que ma verge pénétrait sa bouche. Il me jeta parfois des regards
    rassurants, et je me laissais aller à son apparent savoir faire.
    Très vite, je fus secoué de spasme d'orgasme, je me sentais venir, incapable de me
    contrôler. Je sentais sortir de mon corps toute cette jouissance que j'essayais de
    contenir comme le démon de mes fantasmes. Voilà une semaine que je ne mettais pas
    masturber, et voilà que tout ressort dans un flo continu de plaisir. Il continu
    pourtant, et je l'arrête en l'embrassant.
    Je sens le goût de mon sperm dans sa bouche, nos langues s'entrechoquent, nos plaisirs
    se melent et j'ai envie d'aller plus loin, bien plus loin.

    Alex de l'amitié ? (2)

     

    En réalité, même si je ne suis pas le plus grand sportif de la décennie, j'ai toujours trouvé que le sport était fascinant. Non pas l'acte en lui-même, mais ce qu'il incluait. La libération d'endorphine, l'hormone du plaisir, le désir d'aller toujours plus loin, de se surpasser. Et c'est peut-être pour ça qu'Alex et moi nous nous sommes si bien entendus dès le premier jour. Aujourd'hui encore, nous faisions un petit jogging. Quand je dis « petit », je pense surtout aux autres choses que l'on a fait depuis le collège : certaines étaient bien plus sportives.

    Je suis encore choqué de ce qui s'est passé la dernière fois chez lui. Je suis attiré par les filles, ça ne fait aucun doutes, enfin ça ne faisait. Mais avec Alexandre, c'est autre chose que de l'amour. C'est disons, une attirance sexuelle bestiale que je ne peux contenir. Tout est clair entre-nous, ce jour là, nous étions juste un peu trop excité. Nous sommes allés trop loin. Nous avons discuté de ça, lui aussi pensent que nous nous sommes trompés.

    Le sport aide à réfléchir, c'est peut-être pour ça que j'ai accepté de courir. Dans mon esprit, répondre à la question « Est-ce que j'éprouve de l'amour pour Alex ? » est un jeu d'enfant. La réponse me semble tellement évidente. Mais mon corps souhaite autre chose. Qui faut-il écouter ? Quelles sont les limites de l'amitié, de l'attirance sexuelle, et de l'amour ? Puis-je me prononcer amoureux ? Suis-je juste un peu trop rempli de testostérones ? Courir ne m'aide pas beaucoup, les questions s'enchainent et Alex me trouve « distant ».

    « Dis-moi, tu parles pas beaucoup aujourd'hui.
    *Je suis juste un peu plus essoufflé que d'habitude.
    * C'est sûr que passé ses journées devant l'ordinateur, ça n'aide pas à avoir une bonne respiration. »

    Mon corps pris les commandes et accéléra la cadence, comme s'il avait envie de montrer à Alex que je n'étais pas seulement un gros lard. Et puis d'ailleurs, c'était faux. Je n'étais pas particulièrement essoufflé, pas plus qu'un sportif qui vient de courir pendant 40 minutes. La véritable raison de mon silence, c'était la profonde réflexion à laquelle j'étais en proie.

    « Juste un question, tu sais que tu ments mal ?
    * Comment ça ?
    * Ba … c'est pas crédible. Tu n'es pas du tout essoufflé.
    * A vrai dire, non.
    * Alors ?
    * C'est juste que je pense à la derniere fois.
    * Et qu'en penses-tu ?
    * Que nous sommes allés trop loin, non ?
    * Je ne pense pas. Moi, je ne suis pas déçu. D'autant que ta queue est d'une beauté, mon pote ! »

    Et bien voilà, ce bougre a réussi à me faire rougir. La sienne n'était pas plus moche que la mienne. Elle était même tout simplement parfaite. Un bon diamètre, une taille raisonnable, je faisais pâle figure à côté de sa gueule d'ange et de son corps.

    «  Tu pourrais pas être un peu plus … mesuré dans tes paroles ?
    * Je ne vais pas y passer par quatre chemins, ni cinq, ni cent, je t'aime. J'ai bien reflechi, je t'aime. Je sais que toi tu es déçu, que tu penses que c'était une erreur. Mais pour moi, ça n'en était pas une. J'ai rêve qu'on aille plus loin ensemble, qu'on découvre notre corps ensemble, qu'on s'unissent, une bonne fois pour toute. J'ai voulu en finir avec le désir que tu provoques en moi. Mais il est revenu au galop. J'ai eu encore plus envie de toi qu'avant. De ton sourire, de ta joie de vivre. »

    Il s'était arrêté de courir, et là, j'ai vu son rôle s’effondré en un nuage de poussière dont la chute serait lente et voluptueuse. Je n'étais pas qu'un amis pour lui et ça m'attristait. Il s'était attaché à moi et je n'avais rien vu. Et aujourd'hui, même si j'étais en plein doute, je n'étais pas prêt à l'aimer, je n'étais pas non plus prêt à la faire souffrir d'avantage. Que fallait-il faire ? Lui dire qu'il n'y avait aucune chance que ça marche entre-nous ? Qu'il n'était qu'une attirance pour moi ? Sans mots dire, je l'embrassa, un de ces petits baisers qui ne veulent rien dire. Une étincelle s'alluma en moi, je ne l'aimais peut-être pas, mais je voulais son bonheur. Et il n'y avait deux possiblités, soit je lui disais la vérité maintenant, et il souffrait maintenant, soit je lui mentais et il souffrirai plus tard.

    «  Ecoute, l'amour ne se contrôle pas. Et je ne te cache pas que je ne sais pas où j'en suis. Je ne veux pas te faire de faux-espoir. Mais, j'ai toujours cru que notre relation était claire, nous n'étions que des amis.
    *Je sais, je t'ai caché mon plus lourd secret. J'ai besoin de ta réponse, maintenant. Quand tu penses à notre avenir en tant que couple que vois-tu ? Un portait idyllique, plein de beauté, ou un portrait horrifiant ?
    * Et si je te disais que je voyais une œuvre de nature morte, beau et effrayant à la fois.
    * Et bien … je te dirais que tu dois tenté ta chance, car la peur est celle de l'inconnu. Et si cet inconnu, ne l'est plus, la peur disparaîtra au profit de l'amour. »

    Ces paroles avaient réussi à me convaincre. A quoi bon ne pas tenter ? Il m'embrassa, et prit de cours, je ne pu rien faire d'autre que de m'y adonner. Non sans plaisir. Ce n'était plus le sport qui liberait l'hormone du plaisir en moi, c'était son baiser. On rentra chez lui, mains dans la main, on se mits sur le lit. Et je vécu ainsi ma première relation sexuelle. Quand on eumes fini, il dit, dans un souffle lent « Je t'aime » et effectuant une caresse sensuelle que je refusa pas.

    Nous étions repartis, les rôles s'inversant cette fois. Il posa d'abord sa langue sur la mienne, sa main sur ma verge. « Laisse moi t'aimer » Il ressera son empreinte sur moi-même « plus fort ». Son baiser se fit plus fougueux, il brulait d'envie « Je m'abandonnerai à ce plaisir, qu'est-celui de t'aimer ». Il fit pénétré deux doigts en moi, puis trois. Et lorsqu'il eu inserer son penis en entier, une immense vague de plaisir et de douleur m'immergea. Je gémis, il s'arreta. Il continua son va et vien peu de temps après. Et chuchotant, entre quelques râles d'orgasme, « Je t'ai toujours aimé. Je t'aime toujours. Je t'aimerai toujours ».

     

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