• Récit 73

    13 mai 2013...Lotharingien61...LIEN ICI...

    Récit73

    Sébastien

     

     

     

    Quelques mois se sont passés depuis ma rencontre avec Sébastien, mon beau capitaine de l’équipe de foot locale. J’avais très envie de le revoir.

    J’allais, comme par le passé, me rendre au stade pour assister à son entraînement. Après deux bonnes heures, je me dirigeais vers lui et en saluant de la main Bruno, le joueur avec les tétons piercés. Sébastien me serrait la main et me demandait ce que je faisais là. Je lui répondais que je voulais le revoir. Je lui demandais alors s’il faisait quelque chose de spécial après son entraînement. Je lui indiquais s’il était d’accord pour prendre une douche chez moi. Il acceptait volontiers. Il saisissait son sac de sport et changeait de chaussures et en sortait une serviette qu’il étalait sur le siège de sa voiture. Sébastien démarrait sa voiture et sur mes indications, nous nous dirigions vers mon appartement. Il m’expliquait qu’il avait travaillé toute la journée avant son entraînement et qu’il était épuisé.

    Je l’informais que je lui avais réservé une belle surprise pour le requinquer et qu’il devait me faire confiance. C’était comme une récompense pour m’avoir laissé pénétrer les vestiaires et les douches collectives la dernière fois.

    Arrivés à destination, nous descendions de voiture et nous rentrions chez moi. Je lui prenais son sac que je posais au coin de l’entrée. Je lui ordonnais de se laisser faire. J’avais étalé une grande serviette en éponge sur mon lit avant de le rejoindre au stade. Je l’emmenais par la main dans ma chambre. Il tenait presque plus debout tellement il était claqué. Je passais derrière lui pour enlever son maillot, délaçais ses chaussures, son pantalon de survêt’, son short, enlevais ses chaussettes. En enlevant son short, je découvrais avec surprise qu’il portait un jockstrap bleu marine qui lui mettait si bien ses formes en valeur. Sébastien m’avouait qu’il en portait souvent pour ses entraînements et ses matches. Seulement vêtu de son jockstrap, mon beau capitaine se laissait tomber comme une masse sur la grande serviette étalée sur le lit. Sébastien était cul nu sur mon lit. C’est ce que j’espérais depuis je l’avais vu la première fois sur le terrain.

    Je me mettais à l’aise aussi. Je me déshabillais et terminais en jockstrap aussi. Je lui prenais les bras pour les mettre le long de son corps. Puis, je sortais de ma table de nuit, un flacon d’huile de massage relaxant. J’ouvrais le flacon en m’asseyant derrière lui entre ses cuisses légèrement écartées et en versais sur les omoplates de mon Sébastien. Je commençais le massage. Du bout de mes doigts, j’étalais l’huile, de mes pouces, je dessinais de petits ronds sur ses omoplates puis sur le long de ses bras. Je m’appliquais à lui masser ensuite les dorsales. J’entendais alors un soupir d’aise un peu étouffé par la serviette sur le traversin. Sébastien aimait bien ce que je lui administrais. Il avait l’air de se sentir très bien.

    Je descendais vers ses lombaires tout en faisant des ronds avec mes pouces. Quand j’arrivais vers les sacrées, la ceinture de son jockstrap me gênait pour la continuité de mon massage. Sébastien était déjà parti dans les bras de Morphée. Quand tout à coup, la sonnerie de son portable retentissait. Je lui conseillais, pour garder les bénéfices du massage, de rester au calme, allongé et de faire le vide dans sa tête. Je prenais la petite serviette pour m’essuyer les mains et attraper le portable sonnant. Sébastien décrochait. C’était sa copine Alexandra qui commençait à s’inquiéter de ne pas le voir rentrer. Il expliquait à Alexandra de ne pas paniquer. Il la rassurait en lui disant qu’à la sortie de l’entraînement, Martial l’a invité à la dernière minute et qu’elle ne devait pas l’attendre pour dîner. Sébastien l’embrassait et raccrochait. Sébastien appelait aussitôt son meilleur pote Martial s’il pouvait lui servir d’alibi si Alexandra appelait. Sébastien raccrochait une nouvelle fois et éteignait complètement son portable. Je lui prenais son portable et allait le poser sur l’étagère de ma chambre a coté de ma minichaîne. Il restait allongé et repartait dans ses songes. Je prenais l’initiative de lui ôter ce jockstrap qui me gênait. Dans sa demi-somnolescence, il a soulevé son bassin pour que je puisse le déshabiller entièrement. Je faisais attention de ne pas le réveiller. C’était si mignon de voir Sébastien, mon mec d’un soir, dormir sur mon lit. Je reprenais le flacon d’huile, en versais sur ses fesses imberbes et continuais le massage.

    Je caressais les fesses de mon footballeur, l’image de son cul à quelques centimètres de mon sexe était insoutenable. J’étais si près que l’élastique de mon jockstrap commençait à résister et à se tendre. Je bandais bien dur. Ma bosse effleurait sa fente.

    Je ne savais pas quoi faire pour me calmer. Je savais pertinemment qu’il refuserait de se laisser pénétrer par derrière. J’avais très envie de me faire plaisir. J’osais quand même glisser un ou deux doigts huileux sur sa fente et lui titiller son anus. Sébastien ne disait rien. Je me disais alors, que peut-être, j’avais une petite chance de me satisfaire sans le réveiller et me faire gifler.

    Je me disais : « Que diable ! Advienne que pourra ». Je me relevais pour prendre du lubrifiant dans ma table de nuit. J’enlevais mon jockstrap, libérant mon sexe pointant droit devant moi. Je pressais le flacon de lubrifiant pour en étaler sur mon sexe et sur son anus glabre. Etant toujours assis derrière lui, je ne m’apprêtais à commettre l’irréparable bêtise de sodomiser un hétéro. J’approchais mon gland de son anus. Mon gland touchait son trou. Il ne bougeait toujours pas. Était-il vraiment endormi ou consentant ? Je poussais davantage en avant mon bassin. Ma bite pénétrait doucement et régulièrement l’orifice de Sébastien. Cette sensation me faisait monter d’un cran mon excitation. Peu à peu, mon pubis épousait ses délicieuses fesses musclées de sportif. Je restais un instant au fond de son conduit. Puis, je commençais à sodomiser gentiment Sébastien endormi.

    Au fur et à mesure que j’allais et venais, je sentais la pression monter. Un aller-retour de plus, je me retirais et éclaboussais le dos de Sébastien. Je me penchais en avant pour recueillir de ma langue mon nectar. Sébastien dormait à poings fermés. Je remontais la couette sur lui et me couchais contre lui pour la nuit. Je le serrais dans mes bras. Nous nous endormions, nus, sous la couette, paisiblement.

    Le lendemain matin, je me réveillais avant lui. Il s’était tourné sur le dos pendant son sommeil. C’était si beau et si charmant. Il fallait me résigner à le réveiller pour qu’il rejoigne sa dulcinée. Je n’avais pas envie de le laisser partir avant de lui faire un dernier plaisir. Pour le réveiller en douceur, je prenais délicatement sa bite encore flasque dans ma main. Puis, j’humidifiais mes lèvres, j’approchais ma bouche de cette tige en train de durcir. J’ouvrais ma bouche et commençais à passer ma langue sur son gland qui devenait de plus en plus sensible au toucher. Pendant que je le suçais, j’attrapais le flacon de lubrifiant sur ma table de nuit. J’actionnais le poussoir pour en extraire une belle noisette de gel que j’étalais sur mon orifice anal. Je me caressais mon anus pour m’ouvrir un peu et me préparer à le recevoir.

    Je me mettais à califourchon sur Sébastien. Je prenais son sexe pour le mettre à la verticale. Au fur et à mesure que je descendais, je sentais mon sphincter épouser sa tige légèrement veinée. Une fois, pénétré, je restais en place, puis roulais du bassin. Sébastien dormait toujours à poings fermés. Je n’arrivais pas à croire qu’il dormirait pendant que j’étais sur lui à me faire du bien. J’étais installé face à lui. Je bandais aussi. Je montais, descendais … bref, je prenais mon pied. Pour rien au monde, je ne voudrais arrêter ce moment si délicieux et si chaud. Mais toutes bonnes choses ont une fin, je sentais ses mains bouger et se placer sur mes hanches. Il m’éclaboussait avec une grande vigueur mes entrailles. Je sentais, moi aussi, monter le plaisir jusqu’à son paroxysme ultime. D’un seul geste, je me lâchais sur son ventre avec ses abdos bien dessinés. Je me retirais et me couchais un instant à coté de mon Sébastien. De ma main, j’étalais ma semence sur tout son torse. Enfin, je l’embrassais amoureusement sur la bouche et sur son front. Je serrais les fesses pour garder la graine de sportif en moi.

    Je lui susurrais à l’oreille que nous sommes le matin et qu’il va falloir penser à se séparer après une bonne douche chaude. J’ouvrais le lit et l’invitais à me suivre dans la salle de bains. De la chambre à la salle de bains, nous traversions à poil un petit couloir. Il entrait le premier dans la douche aussitôt rejoint par moi. J’ouvrais le mitigeur et réglait l’eau. Je prenais la douchette de son support et je mouillais Sébastien sur chaque centimètre carré de sa peau sans rien oublier. J’en faisais pour moi aussi. Je reposais la douchette, actionnais le « stop-douche » et prenais le shampooing douche. Je pressais le flacon de shampooing sur sa tête puis sur sa poitrine imberbe. J’étalais le shampooing et lavais Sébastien de la tête aux pieds, y compris dans les endroits les plus intimes. Je faisais mousser. Je devais faire disparaître toutes traces de notre belle nuit d’amour. Pendant que je lavais mon sportif, je lui demandais s’il avait bien dormi. Il m’avait répondu qu’il avait dormi comme un loir et que si la terre s’ouvrait sous lui, il ne s’en rendrait même pas compte.

    Venait l’instant du rinçage. Je reprenais la douchette et rouvrais l’eau. Je lui enlevais cette mousse qu’il avait sur lui en ne négligeant aucun endroit. Une fois propres, j’arrêtais le robinet du mitigeur. J’entrouvrais le rideau de douche pour saisir mon large peignoir et le passais sur moi. J’ouvrais large mon peignoir pour l’entourer de tissu éponge. Je l’embrassai en lui essuyant le dos, ses fesses. Je lui demandais s’il était pressé de partir ou s’il avait encore le temps de prendre un petit déjeuner. Sébastien répondait aussi sec qu’il pouvait encore rester pour le p’tit déj. Nous finissions de nous habiller. Je lui disais que j’allais aller à la boulangerie du coin et qu’il devait m’attendre. Je me saisissais de ma veste et allais à la boulangerie pour acheter une baguette et quelques croissants chauds.

    Je revenais à mon appartement. Sébastien m’attendait assis dans la cuisine. J’avais programmé la cafetière filtre la veille au soir. Je me débarrassais de la baguette et du sachet de croissants puis retournais dans l’entrée pour enlever ma veste, la posais sur le portemanteau dans l’entrée et pénétrais dans la cuisine. J’ouvrais le placard. Je sortais deux bols. Le café finissait juste de couler. J’ouvrais le sachet des croissants. Sébastien en prenait un. Je saisissais la verseuse pour remplir les bols. Nous déjeunions tous les deux comme deux potes.

    Une fois le p’tit déj’ fini, Sébastien se levait. Il mettait nos deux bols et nos cuillères dans l’évier. Ce n’était pas vraiment prévu dans le scénario, mais il avait lavé, essuyé et rangé la vaisselle que nous venions de salir. Je le remerciais de ce qu’il venait de faire en lui déposant un bisou dans son cou.

    Il me disait en prenant sa veste qu’il avait beaucoup aimé cette nuit avec moi et que si c’était possible de le refaire de temps en temps. Sans que je puisse m’y attendre, Sébastien me prenait mon visage entre ses deux mains et m’embrassait la bouche tendrement.

    Sébastien saisissait son sac de sport, abaissait la clenche de porte, l’ouvrait et partait.

    Je descendais de mon nuage en me posant la question de savoir si Sébastien était un hétéro exclusif ou un homo qui ne s’assumait pas.

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