• Récit27

    Récit27

    Récit érotique écrit par Sexyman.
    Auteur homme.  

    Une première expérience gay partie 3 - Le bain


    Depuis ma dernière toilette matinale particulièrement « intime » avec Patrick, il est revenu trois fois à la maison, mais il ne s’est rien passé. En effet, ma sœur était en visite chez moi. Cela faisait un bout temps que nous ne nous étions pas vus et elle s’était dit qu’ainsi, elle pourrait me donner un coup de main vu mon état. J’étais heureux de pouvoir passer du temps avec elle, mais du coup, Patrick est demeuré bien sage en ma présence, profitant parfois du regard détourné de ma grande sœur pour me lancer des petits clins d’œil complices. D’une certaine façon, la présence de ma sœur m’arrangeait parce que bien qu’ayant partagé deux très belles matinées avec Patrick, je ne savais pas encore trop quoi en penser. Je ne l’ai ensuite plus revu, car il est parti en voyage pour deux semaines de vacances.

    Au cours son absence, j’ai enfin retrouvé l’usage de mes bras ! L’orthopédiste m’a retiré mes plâtres il y a 3 jours, je suis si content ! Je n’ai toujours pas repris le travail, mes bras sont encore un peu trop faibles. Je fais de la kinésithérapie tous les jours pour reprendre des forces. Mais ça me semble un détail : c’est si bon de pouvoir à nouveau bouger à son aise et redevenir autonome ! Le jour de ma « libération », j’ai reçu un message texte de Patrick sur mon téléphone. Il faut que j’avoue que j’ai ressenti une soudaine bouffée de chaleur lorsque j’ai vu son nom sur l’écran de mon téléphone et que j’ai trouvé que c’était attentionné de sa part. Mais en même temps, je me suis senti agacé. Les soins à domicile, c’était bel et bien fini, alors j’avais en partie espéré ne plus entendre parler de mon infirmier et oublier toute cette histoire troublante d’homosexualité. Je n’ai jamais rien eu contre les gays, chacun fait bien ce qu’il veut dans son lit. Mais je me rends compte que mon ouverture d’esprit a peut-être ses limites : accepter qu’un homme soit passé dans «mon» lit et qu’il puisse m’avoir donné à «moi » autant de plaisir, ça me semble plus compliqué à comprendre…

    Hier soir, j’ai eu l’envie de me faire couler un bon bain. J’avais besoin de relaxer et ça faisait si longtemps que je n’avais pas pu me glisser dans de l’eau bien chaude pour me reposer et rêvasser. J’ai donc rempli la baignoire, allumé et posé une petite chandelle au pourtour, puis j’ai éteint la lumière. C’est Sophie, ma dernière copine, qui m’a habitué au rituel de la chandelle. C’est un truc de filles, je sais bien, mais il faut avouer que ça permet de mieux se détendre et de reposer ses yeux. Je me suis confortablement installé dans la baignoire, laissant mes bras flotter dans l’eau chaude et profitant de cette sensation de bonheur. J’ai fermé les yeux. Le vacillement de la chandelle laissait passer une petite lueur mouvante à travers mes paupières, j’étais bien.

    Le souvenir de Sophie, dans cette même baignoire, étendue sur moi, le bas de son dos collé sur mon sexe, ses beaux seins dressés, m’est venu à l’esprit… Mes mains se sont mises à caresser mon torse. C’était agréable cette sensation de reprise de contrôle sur son corps. Elles sont ensuite descendues sur mon abdomen. J’ai senti naître de doux frémissements d’excitation au bout de mon gland. Je suis remonté sur ma poitrine, m’attardant sur mes tétons durcis. Cette stimulation augmentait mon envie de me donner du plaisir, mon sexe se détendait, grossissait. J’étais maintenant tout dur de désir. J’allais enfin pouvoir me masturber après toutes ces semaines.

    Je me suis mis à me caresser l’intérieur des cuisses, faisant en sorte de seulement effleurer mon sexe. J’avais envie de prendre mon temps, de laisser monter le plaisir, de bien profiter du moment. Ma respiration accélérait lentement. J’ai doucement pris mes couilles dans une main, les remontant délicatement pour m’exciter. Je les caressais, les malaxait. Puis de quelques doigts, je me suis amusé à agacer mon gland, me concentrant surtout sur le frein de mon prépuce. C’est vraiment un endroit que j’adore titiller, c’est si sensible. J’avais de plus en plus envie de caresses plus intenses, mais je me suis fait languir un peu. Mon excitation prenait de plus en plus d’ampleur. Après de longues minutes ainsi, de ma main, j’ai entouré mon sexe, entreprenant de lents mouvements de bas en haut. Je me suis mis à gémir, c’était bon. De mon autre main, j’appuyais légèrement sur mon périnée. L’excitation m’envahissait.

    Sans que j’en aie vraiment été conscient, Sophie avait fait place à Patrick dans mes rêveries. C’était Patrick qui était maintenant avec moi, partageant un moment d’intimité dans ce bain. M’en rendre compte m’a un peu déconcentré. J’ai essayé de chasser cette idée de mon esprit. J’ai poursuivi les caresses, mon désir gonflait, mais quoi que j’y fasse, l’image de Patrick s’imposait à moi. Je le revoyais, complètement nu, debout à côté de mon lit, se caressant le torse et l’abdomen tout en se masturbant et en gémissant. Qu’est-ce qu’il avait pu m’exciter ce matin-là ! Et comme j’aurais eu envie de le toucher si j’avais pu ! Ma raison a finalement cessé de lutter. Après tout, il ne s’agissait que d’un fantasme, et à ce moment précis, c’est de mon infirmier dont j’avais terriblement envie.

    Son corps se dessinait dans mon esprit : ses larges épaules, sa poitrine musclée sans l’être exagérément, son abdomen ferme se contractant sous l’effet du plaisir, sa barbe toujours mal rasée, ses yeux pleins de désir pour moi… Je continuais à me masturber, les mouvements de va-et-vient s’accéléraient peu à peu. Je m’imaginais, enlacé dans les bras puissants de mon amant. Il était là, derrière moi, dans cette baignoire. Je sentais presque son érection prendre forme au creux de mes reins. J’ai fait de petits mouvements de bassin, un peu comme si j’avais voulu stimuler le sexe de mon partenaire imaginaire. Ma respiration s’est faite haletante, j’avais besoin qu’il me pénètre. Auparavant, je n’aurais jamais cru qu’on puisse éprouver du plaisir à se faire sodomiser. Maintenant je savais… Comme j’aurais souhaité qu’il soit réellement là!

    Mon rectum continuait à réclamer la présence de Patrick. Des étincelles de plaisir et de désir s’y étaient installées. Je sentais bien que si je n’écoutais pas cet appel de mon corps, je finirais par jouir, mais avec un certain sentiment de frustration. Alors j’ai expérimenté un truc que je n’avais jamais fait auparavant. Je me masturbais, ma main tournait autour de l’axe de ma queue. J’ai fait basculer mon bassin vers l’avant, écartant et relevant les jambes. Ma deuxième main s’est aventurée plus bas et d’un doigt, je me suis caressé l’anus. Je me suis rappelé le doigt de Patrick me massant cette région lors de nos premiers ébats. J’avais eu si peur tout en éprouvant tant de sensations agréables. Mon anus s’est peu à peu détendu. C’était comme s’il voulait irrésistiblement attirer mon doigt en son antre. Quand je l’ai senti prêt à l’accueillir, mon doit s’est doucement immiscé en lui. Un peu gêné de ce que j’étais en train de faire, j’ai commencé à exécuter timidement des petits mouvements de rotation à l’intérieur. C’était bon et excitant. Mon doigt explorait pour la première fois cette partie de mon corps que je ne connaissais pas trop. J’ai découvert sous la pulpe de mon doigt, vers le haut, une petite bosse un peu en forme de cœur. J’ai laissé échapper un long gémissement de plaisir. C’était là !... Comme c’était bon ! Mon index effectuait de doux mouvements d’aller-retour ainsi que de petites pressions sur cette zone érogène. La main entourant mon sexe allait et venait rapidement. J’avais chaud. Patrick devenait de plus en plus vrai, de plus en plus présent dans cette baignoire. Il s’était invité en moi, me donnait tant de plaisir. Comme sa queue me faisait envie ! Je l’imaginais, entrant et sortant de moi de plus en plus vite. Je pouvais entendre ses gémissements. Je revoyais son visage : comme il est excitant lorsqu’il jouit ! C’est alors que le point de non-retour s’est fait sentir. C’était une question de secondes, j’allais venir. Tout mon corps se raidissait, mes orteils se recroquevillaient, c’était comme si j’étais attiré vers un gouffre de plaisir. Je m’y suis laissé tomber et dans ma chute, j’ai crié « Ah ouiiiii !... Ahhhh ! Patrick… c’est trop bon ! » J’ai explosé, une sensation sublime s’est emparée de mon sexe et de mon rectum, me traversant ensuite l’abdomen et tout le corps. Mon sperme a giclé plusieurs fois dans l’eau. Je me suis soudain senti extrêmement détendu et paisible. A cet instant précis, peu m’importait avoir joui en imaginant un autre homme avec moi, je ne voulais plus y penser. Pour un moment, seul ce grand bien-être comptait.

    Une première expérience gay partie 4 et fin - Le choix


    A son retour de voyage, Patrick m’a contacté pour m’inviter à sortir. J’étais conscient que ça risquait d’arriver, mais les derniers jours, j’avais fait en sorte d’occulter ce problème. Pris un peu au dépourvu, je n’ai pas su refuser. De toute façon, voulais-je vraiment refuser ? Je lui ai proposé : « Maintenant que j’ai récupéré mes deux bras, autant s’en servir! Viens à la maison jeudi soir, je te ferai à souper. » Rapidement, je me suis rendu compte de mon erreur… Je ne savais pas trop si je voulais qu’on poursuive notre relation. A la maison, ce serait plus difficile de s’esquiver. J’avais vécu deux matinées exceptionnelles avec lui, mais je ne savais pas si ça me correspondait vraiment. Moi… avec un homme ? Une grande partie de moi aurait voulu que ça ne se soit jamais passé…

    Le jeudi soir en question, on a toqué à la porte. J’ai ouvert : Patrick se tenait là, aussi séduisant que toujours. Il y eut un léger moment de malaise, puis je l’ai enfin invité à entrer. Après quelques sujets futiles pour entamer la conversation, je lui ai offert un verre et nous nous sommes mis à table, discutant autour d’une bonne bouteille et d’un bon repas. Je réalisais avoir couché deux fois avec un homme que je ne connaissais pas du tout en réalité. J’étais heureux qu’on se découvre plein d’intérêts communs. Le temps semblait passer vite en sa compagnie. Plusieurs fois au cours du repas, je me suis rendu compte que je n’arrivais pas à le quitter des yeux. Je l’observais, les yeux plein de convoitise. J’avais beau essayer de réprimer mon désir pour lui depuis les dernières semaines, il était clair que j’éprouvais de l’attirance pour son corps. Je n’avais encore jamais pu le toucher, mes bras étant plâtrés lors de nos premiers ébats. Je devinais les formes de son torse ferme sous son T-shirt. Comme j’avais envie d’y passer les mains, de le sentir, chaud sous mes doigts !…« Arrête ! », me disais-je en moi-même, « Reprends-toi ! Tu dois lui dire que tout ça, ce n’est pas pour toi, que les hommes, ce n’est pas ton truc… » Mais était-ce bien vrai ? J’avais plutôt l’impression d’essayer de me convaincre moi-même.

    Le souper terminé, je me suis levé avec les assiettes en mains et il m’a attrapé fermement le bras pour m’arrêter dans ma lancée. « Je suis convaincu que tes mains savent faire bien plus que cuisiner ou débarrasser une table. Pose-ça là, j’ai envie que tu me montres. » J’ai senti une bouffée de stress m’envahir soudainement. Je ne suis pas idiot, je savais bien qu’on finirait par en arriver là, mais je ne m’y attendais pas à ce moment précis. Embarrassé, je lui ai répondu : « Tu sais Patrick… Je ne voudrais pas que tu te fasses des… » Il m’a mis une main sur la bouche : « S’il-te-plaît, ne dis plus un mot. Tu parles et tu réfléchis beaucoup trop. Laisse plutôt tes mains dire ce que tu ressens. » Mes mains, elles tremblaient. Et elles brûlaient de désir… Patrick s’attendait à ce qu’elles s’expriment. Cette fois, il n’était plus simplement question de se laisser faire. Je devais agir : soit garder les assiettes en mains et desservir la table, tournant le dos à Patrick et toute cette histoire d’homosexualité, soit laisser mes mains faire ce dont elles avaient tant envie, mais qui malheureusement me faisait si honte. De longues minutes de silence ont suivi. Patrick se tenait là, devant moi, impassible. C’était clair qu’il n’avait pas l’intention de céder au malaise, il voulait une réponse et il l’obtiendrait. Au fond de moi, c’était la guerre entre ma raison et mon désir. Je me sentais déchiré.

    Son beau visage, si près du mien, m’implorait pour un baiser. Ses yeux verts si profonds me criaient en silence de l’aimer. Pour lui, mon désir, tout comme mon sexe, grandissait malgré moi. Mon cœur battait à tout rompre. Comment était-ce possible qu’il me fasse tant d’effet ? Il fallait que je résiste… Depuis ce fameux matin où Patrick m’avait fait l’amour pour la première fois, je n’avais jamais cessé de lutter contre mon attirance pour lui, attirance que je n’acceptais pas. Mais ce que je ressentais était plus fort que moi et mes mains ont fini par céder à mes pulsions. J’ai laissé ma raison se noyer dans un tourbillon de désir charnel. J’ai déposé les assiettes avant d’attraper fougueusement son visage à deux mains pour coller ses lèvres contre les miennes. Nos langues se sont emmêlées, douces et pressantes. Nos gestes sont devenus rapides et passionnés, nos corps se désirant avec tant d’ardeur, impatients d’entrer en contact avec l’autre, de partager à nouveau un moment d’intimité privilégié.

    La raison ne me commandait plus, seule mon envie irrépressible de sentir mon amant en moi comptait. Caresser son corps de mes mains pour la première fois m’excitait énormément. Ses muscles étaient fermes, ses épaules larges et rassurantes, sa peau était douce et chaude. Son abdomen se contractait sous mes doigts, mes mains en frémissaient. Nous nous sommes dévêtus l’un l’autre, éparpillant nos vêtements un peu partout entre la salle à manger et le salon, puis il m’a jeté énergiquement sur le divan. Son pénis s’est dressé devant mon visage, appétissant, ne demandant qu’à être dévoré. L’odeur qui s’en dégageait était enivrante. J’ai ouvert la bouche pour l’accueillir, ma langue s’est mise à frétiller autour de son gland, mes mains commencèrent à monter et descendre pour la première fois sur ce sexe masculin qui contre toute attente m’avait initié à l’homosexualité et donné tant de plaisir il y a peu de temps. Patrick laissa échapper quelques râles de plaisir. Cela me rendait complètement fou. Puis il a fait un mouvement de rotation, nous nous sommes retrouvés en position 69. J’avais toujours son sexe en bouche et je l’ai senti avaler le mien. C’était vraiment doux et excitant. Sa langue experte parcourait mon sexe, s’attardant autour de mon gland. Mon sexe s’engouffrait toujours plus profondément dans sa bouche mouillée et glissante. Des frissons de plaisir parcouraient tout mon corps. Je laissais mes mains explorer et caresser le scrotum et le périnée de mon amant. Ses testicules remontaient, des petits gémissements agréables se faisaient entendre.

    Je me suis ensuite retourné et installé à quatre pattes, exposant mon derrière à la vue de Patrick. Pour la première fois, c’est moi qui prenais l’initiative. Je voulais son sexe en moi, je voulais être à lui. J’avais besoin de sentir sa queue bien raide sur ma prostate. J’avais envie sentir le plaisir l’envahir en pénétrant la chaleur de mon petit cul. J’ai supplié : « Prends-moi … » Il a doucement posé ses mains sur mes fesses, les massant fermement. J’ai alors été surpris par une sensation nouvelle, douce, chaude, humide… La langue de Patrick me titillait l’anus. C’était vraiment excitant. Je sentais mon cul se détendre pour recevoir mon amant. Sa langue poussait doucement pour y entrer. Mon anus était humecté de salive, prêt à ce qu’on en viole l’entrée, mon désir pour le sexe de Patrick montait de plus en plus. Je gémissais. Je n’en pouvais plus d’attendre. La bouche de mon amant a finalement cessé sa douce torture et j’ai senti son pénis entamer son entrée, doucement, lentement, appâtant mon rectum qui ne demandait maintenant qu’à l’engloutir. Sa verge était maintenant au plus profond de moi, elle décrivait des mouvements d’aller-retour me procurant d’incroyables sensations de plaisir. Je sentais que je perdais le contrôle. Je me suis mis à répéter : « Oui, comme ça. Continue comme ça, t’arrête surtout pas. » Puis je lui ai demandé : « Dis-moi que tu aimes ça, dis-moi que je t’excite. » Il s’est penché, j’ai senti son abdomen moite sur mon dos, il a tiré doucement ma tête vers l’arrière, retournant mon visage et, entre deux baisers, m’a chuchoté à l’oreille : « Si tu m’excites ? Tu ne sens pas comme je suis dur pour toi ? » Bien sûr, je le sentais. Son sexe allait et venait de plus en plus intensément. A chaque coup de reins, je sentais le scrotum de Patrick frôler le mien, c’était un contact très agréable. J’entendais Patrick gémir de plus en plus fort de concert avec moi. D’une main, je me suis mis à me masturber. Je sentais le plaisir monter et monter encore. J’ai fini par lâcher : « Je vais venir, c’est trop bon ! » Mon sperme a giclé sur le divan, j’ai crié de plaisir et quelques secondes plus tard, Patrick se déversait en moi, en grognant, pris de spasmes involontaires.

    Nous nous sommes ensuite couchés l’un contre l’autre. Je sentais le cœur de Patrick frapper avec force sur son sternum. Le mien semblait vouloir sortir de ma poitrine. Nous étions bien, assouvis, complètement relâchés et détendus. Nous nous sommes câlinés longuement, les yeux fermés, dans un demi-sommeil. A ce moment précis, je me suis senti heureux. Je flottais sur un nuage. J’avais l’impression d’être un adolescent amoureux pour la première fois.

    Qu’importe où cette relation va me mener… Depuis cette soirée chez moi, j’ai décidé de la vivre pleinement sans trop réfléchir. Il se peut que je sois tombé amoureux d’un homme, je n’y peux rien. Et pour l’instant, j’espère simplement avoir encore souvent l’occasion de vous parler de Patrick.

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