• Récit30

    Récit30

    Récit érotique écrit par Alexis2.
    Auteur homme. jeanetfrancisgmailcom

     

    Zac


    J’arrivais au « Lilas » vers 21h. Dés l’entrée, la musique balancée à forte puissance par les formidables enceintes du fond de la sale me saisit aux tripes. Les basses fréquences faisaient vibrer les murs et les clients sans discernement. Tous les DJ de cette époque pensaient qu’il était nécessaire de faire pénétrer de gré ou de force la musique par tous les pores de la peau. Idée que j’ai toujours trouvée parfaitement imbécile, mais les choses étaient ainsi, et le sont encore, je crois…
    Traversant la piste, sur laquelle quelques danseurs se trémoussaient déjà, je me dirigeai vers un petit groupe installé autour d’une table basse sur les canapés à haut dossiers ; C’était là l’emplacement habituel que nous nous étions réservés depuis que l’on fréquentait les lieux de manière assez assidue. Je m’assis tranquillement sans interrompre la conversation. Francis parlait de quelqu'un qui se trouvait dans la boite et qui était réapparu après plusieurs mois d’absence.
    -… c’est à cause de ça qu’on l’avait surnommé le cannibale. Disait Francis, Il a laissé une impression inoubliable à ceux qui se sont laissé faire, soit en bien soit en mal, mais en tout cas il n’a jamais laissé indifférent.
    - En tout cas, moi je ne vois pas ce qu’on peut lui trouver, il est plutôt naze ! Répondit Florence, péremptoire. Je crois qu’aucune fille n’en voudrait, pour les garçons, j’sais pas.
    Tous les regards convergèrent presque simultanément vers un coin de la vaste sale qui se situait au bout du bar. L’espace était chichement éclairé mais je pu distinguer une silhouette assise sur un tabouret et qui me parut, effectivement assez mal fagotée. Un bluejean serré, des bottes qui montaient jusqu’à mi mollet et une chemise quelconque plutôt ample, l’aspect vestimentaire était plus que rudimentaire. De plus il avait des cheveux longs à l’air sale et d’une couleur indéfinissable mais avec de fortes tendances rousses. On était aux antipodes de l’adonis grec mais assez proche du rural en goguette.
    Il comprit que nous le dévisagions. Sans paraitre aucunement gêné, il saisit son verre et vint vers nous. Sa démarche fut pour moi une agréable surprise. Il se déplaçait avec aisance malgré sa carrure imposante. Il était plus grand que je ne croyais et bien proportionné. Il salua Francis qui était le seul du groupe qu’il connaissait et les deux entamèrent un dialogue sans animosité.
    - Te voilà revenu dans les parages, Zac ?
    - Ouais, j’étais curieux de savoir ce que devenait cette boite. Je vois qu’y à pas beaucoup de changements.
    - A part le barman tu as raison, mais la zique est encore plus pourrie. On devrait se casser de là mais on a nos manies ici.
    - Je vois
    Zac parcouru des yeux l’ensemble de la tablée, et c’est là que je croisais son regard pour la première fois. Sans être réellement un choc, je fus tout de même impressionné et sentis une petite bouffée de chaleur m’envahir. Pourquoi cette réaction ? Je me surpris moi-même à me poser cette question. Ce type n’avait réellement rien pour lui. Des yeux bleus, certes, mais trop perçants et surtout bien trop rapprochés qui lui donnaient un regard torve et enfiévré. Je mis cela sur le compte de la température ambiante et me forçais à penser à autre chose. Ce fût d’autant plus facile que notre visiteur nous quitta presque aussitôt pour aller s’accouder au bar en nous tournant le dos.
    Une heure plus tard la soirée atteignait son point culminant. La piste ne désemplissait pas, les danseurs se démenaient au rythme endiablé de la musique assourdissante. Les garçons et les filles se mélangeaient, en sueur, leurs corps se tordaient dans des circonvolutions compliquées mais c’était à la mode. Je m’étais excité aussi sur cette foutue piste pendant une demi heure puis je m’étais écroulé sur le canapé, à bout de souffle. Karim s’assit à mon coté et me parla en tentant de couvrir la sono.
    - Dis donc, ce fameux Zac, on dirait bien que tu lui as tapé dans l’œil !
    Je crus avoir mal entendu et lui demandais de répéter, ce qu’il fit aussitôt en employant exactement la même phrase. Et il ajouta :
    - Il arrête pas de te mater depuis un moment. Me dis pas que t’as rien vu ?
    J’étais abasourdi. Non, je n’avais rien vu, probablement parce qu’il n’y avait rien à voir. Karim avait trop bu cette fois. Mais Karim ne buvait jamais. Alors il délirait ! Cependant je jetais un regard circulaire sur la salle, cherchant à apercevoir l’objet de la réflexion de mon pote. Je finis par le découvrir à travers la foule de fêtards. Il était assis au bord d’un canapé et regardait dans ma direction sans jamais détourner les yeux.
    Moi je détournais les miens précipitamment, pour y revenir la seconde d’après. Lui n’avait pas bougé, ces yeux intenses ne me quittaient pas. Je me sentis rougir jusqu’aux oreilles, incapable de contrôler l’irrépressible émotion qui m’envahissait. J’avais seize ans ; je ne pouvais pas intéresser quelqu’un qui en avait largement plus de vingt ! Et surtout un mec !
    Jusque là, ma vie amoureuse avait été assez banale. J’avais connu quelques filles avec lesquelles j’avais flirté. J’avais trouvé cela agréable mais sans plus. J’attendais la vraie passion qui arriverait surement, j’étais patient. Je dois cependant avouer qu’il m’arrivait parfois de fantasmer sur des garçons et rêver d’avoir des relations amoureuses avec eux. Je n’en avais jamais parlé à personne, c’était mon jardin secret.
    Et voilà que ce type sorti du néant, d’un simple regard me chamboulait de la façon la plus inattendue. J’étais perdu, ne sachant qu’elle attitude adopter. Je tentais de prendre une contenance de calme et décidais de ne plus porter mon regard vers lui. Mais cette décision prise, mon cœur n’en continuait pas moins à tambouriner dans ma poitrine.
    Puis les choses s’accélérèrent brusquement. Zac vint s’assoir juste à mon coté. Je sentis son odeur, forte, virile, mélange de sueur et de parfum musqué, puis son souffle, tout aussi fort, contre mon oreille.
    - T’as quel âge ?
    Mon cœur s’était arrêté de battre. Bêtement je me vieillis sans trop savoir pourquoi.
    - T’es drôlement appétissant tu sais ? J’ai vachement envie de toi.
    Pour appuyer ses paroles et sans attendre ma réaction et encore moins une quelconque permission, il entreprit un léchage systématique de mon oreille qui dura de longues et merveilleuses minutes. L’effet était extraordinaire, sentir sa langue humide et puissante lécher mon pavillon puis s’introduire dans le conduit auditif fut pour moi comme une révélation. Soudain je compris ce que j’espérais, ce que j’attendais depuis toujours : devenir l’amant de ce garçon.
    Je me laissais faire sans réagir, quelle résistance aurais je pu lui opposer ?
    Assuré d’avoir remporté la partie, il passa son bras dans mon dos, sa main caressa ma nuque, elle était chaude. Ses doigts pressaient sur mes cervicales avec force, comme pour prendre possession de mon corps et m’imposer sa domination.
    - Je vais dans les toilettes, rejoins moi dans trois minutes.
    Ce n’était pas une demande, plutôt une convocation, Il se leva et se perdit dans la foule.

    J’avais les joues en feu et mes mains tremblaient d’émotion. Cependant je ne ressentais aucune crainte, bien au contraire. Une sorte d’immense exaltation, que je n’avais encore jamais éprouvée, s’était emparée de moi. C’est elle qui me poussa à me lever et me rendre au rendez vous fixé par mon suborneur. Ses paroles tournaient en boucle dans ma tête comme un refrain obsédant.
    « T’es drôlement appétissant » Jamais je n’avais reçu un hommage aussi direct et la sincérité de ses paroles ne faisaient pour moi aucun doute.
    Je repérais aisément la seule cabine occupée et en poussais la porte lentement, intrigué et curieux par ce que j’allais découvrir. L’homme était assis sur la cuvette, son pantalon sur les chevilles dans l’attitude classique de celui qui déféquait. Aucune gêne dans son attitude, il avait certainement profité de l’attente pour se soulager. Cette attitude peu engageante, au lieu de me dégouter accentua encore inexplicablement la sensualité qui émanait du personnage. Il me fit signe d’approcher, puis, empoignant ma ceinture, il m’attira entre ses genoux. Il défit mon pantalon et l’abaissa ; mon slip suivi presque dans le même mouvement. Soudain je me sentis terriblement exposé, fragile, mes organes génitaux ainsi offerts pour la toute première fois au regard d’un autre. Mais mon excitation surpassait toutes les appréhensions. L’assurance et la précision des gestes de mon séducteur étaient telles qu’il m’était totalement impossible de résister. Ma volonté se trouvait annihilée de façon irrévocable
    Zac commença par une caresse appuyé de mes fesses. Il malaxa les deux hémisphères de ses mains fortes et ses doigts s’enfoncèrent nerveusement dans mes chères. Son regard s’était accroché à mon sexe érigé et ne le lâchait plus. Il m’attira encore davantage vers lui et absorba le gland qui s’offrait. Sa bouche était brulante et englouti voracement toute la colonne, puis les testicules furent également ingérés. Je fus surpris que sa bouche puisse ainsi contenir l’ensemble de mon intimité sans difficulté, même si je ne considérais pas que je fusse particulièrement bien membré. Les photos de garçons nus que j’avais eu l’occasion d’observer ne me laissaient guère de doute sur ce sujet. Le sentiment de vulnérabilité d’être ainsi pris en bouche s’accru considérablement. Un seul coup de dent et je me retrouvais irrémédiablement émasculé. Mais cette idée céda vite la place au plaisir qui peu à peu se diffusait dans mon bas ventre. Zac, le nez enfoui dans mes poils pubiens, pratiquait une fellation d’une profondeur inimaginable. Sa langue tournait autour de mon sexe dont je sentais le bout heurter le fond de son palais, tandis que mes testicules étaient entrainés dans ce mouvement lent et régulier. Un tel traitement ne pouvait qu’aboutir rapidement au résultat prévisible. Il me fut impossible de retenir la violente irruption qui se produisit et je lâchais mon foutre emporté dans un orgasme fulgurant. Le plaisir irradia dans mon ventre et se propagea jusqu’aux jambes qui flanchèrent. Je m’écroulais sur le jeune homme qui m’accueilli sur se genoux. Ses bras costauds enserraient déjà ma taille. Irrésistiblement attirées, nos bouches se collèrent l’une à l’autre. Ma langue fut comme aspirée et pénétra très loin à l’intérieur ; Il la suça comme il y a quelques instants ii m’avait sucé le sexe, goulument, avec une voracité excessive. Puis il me mordilla l’organe, d’abord avec légèreté puis de plus en plus fort ; La douleur vive provoqua en moi un reflexe de retrait mais je ne pus me dégager. L’étau tranchant de ses dents l’emprisonnait inexorablement. Je tendrais de me raisonner, surtout ne pas céder à la panique qui m’envahissait. Malgré moi je poussais un gémissement, une plainte aigüe et continue.
    C’est à peine si je compris à quel point mon partenaire était excité, qu’il m’ait positionné au dessus de son membre gonflé et pénétrait inexorablement mon intimité jusque là préservée.
    L’esprit accaparé par les aiguilles de douleur provenant de ma bouche à présent libérée fit que je n’en ressenti aucune émanant de mon anus dilaté. Pourtant, le membre viril aux dimensions respectables, me ramonait avec une détermination implacable en m’écartant impitoyablement l’étroit orifice. Car, si j’avais parfois introduit un majeur pour me dispenser quelques sensations agréables, jamais je n’y avais risqué un objet de cette taille. Cependant, petit à petit je m’accoutumais à la présence de l’envahisseur et mon amant pût atteindre son but sans dommages. Il me ramona durant plusieurs minutes avant que sa respiration saccadée et des grognements de contentement me convinrent que l’affaire était faite. Mon dépucelage était consommé et mon adolescence venait de sombrer dans les toilettes douteuses d’une boite de nuit sans envergure.
    Je retrouvais mes camarades qui pour la plus part ne s’étaient pas aperçus de mon absence et la soirée se poursuivi dans le vacarme habituel. Aucun ne remarqua ma démarche hésitante quand je pris place sur le canapé de molesquine. Cependant mes pensées étaient confuses. Le bouleversement capital qui venait de se produire avait engendré une ribambelle de questions que je me posais en boucle. Comment se pouvait il que j’ai cédé aussi facilement à l’attrait d’un individu aussi peu engageant ? Pourquoi l’avais-je désiré si ardemment ? Et encore maintenant, même si l’urgence était apaisée, je sentais la présence sourde de l’envie de cet homme, je ne pensais qu’à une chose c’était de me retrouver de nouveau dans ses bras. Mais que devais-je en conclure ? Et surtout qu’allait-il penser de moi ? Que j’étais un mec facile qui se fait sauter par le premier venu, sordidement au fond des toilettes ? C’était bien ce qu’il s’était produit et je devais l’accepter et l’assumer. De plus, je n’avais encore jamais ressenti un plaisir aussi intense que celui qui m’avait été procuré par cet homme et j’aurais voulu que cela dure plus longtemps. Je conservais la sensation de son membre s’enfonçant loin dans mon intimité, il m’avait rempli très abondement et je sentais qu’une partie du liquide séminal ressortait et était en train de mouiller ma culotte, à tel point que je craignais que des traces humides apparaissent sur mon jean.
    Je n’eus pas le loisir de me poser plus de questions. Soudain, comme surgi de nulle part, Zac fût debout devant moi et me toisait avec un sourire sur ses lèvres. Sans dire un mot, il saisit ma main et me força à me lever et le suivre, laissant derrière moi mes copains ébahis. Je n’étais pas en état de résister. Il assura sa prise en entrelaçant ses doigts dans les miens. Cette façon de me tenir la main signifiait pour moi plus qu’un baiser. La situation était si étrange et excitante que j’éprouvais aussitôt une vive érection. Je traversais la salle derrière Zac sans plus rien entendre de la musique et sans rien voire d’autre que les larges épaules de mon amant qui s’ouvrait un chemin parmi les danseurs pour rejoindre la sortie.

    Zac (2)


    Je retrouvais mes camarades qui pour la plus part ne s’étaient pas aperçus de mon absence et la soirée se poursuivi dans le vacarme habituel. Aucun ne remarqua ma démarche hésitante quand je pris place sur le canapé de molesquine. Cependant mes pensées étaient confuses. Le bouleversement capital qui venait de se produire avait engendré une ribambelle de questions que je me posais en boucle. Comment se pouvait il que j’ai cédé aussi facilement à l’attrait d’un individu aussi peu engageant ? Pourquoi l’avais-je désiré si ardemment ? Et encore maintenant, même si l’urgence était apaisée, je sentais la présence sourde de l’envie de cet homme, je ne pensais qu’à une chose c’était de me retrouver de nouveau dans ses bras. Mais que devais-je en conclure ? Et surtout qu’allait-il penser de moi ? Que j’étais un mec facile qui se fait sauter par le premier venu, sordidement au fond des toilettes ? C’était bien ce qu’il s’était produit et je devais l’accepter et l’assumer. De plus, je n’avais encore jamais ressenti un plaisir aussi intense que celui qui m’avait été procuré par cet homme et j’aurais voulu que cela dure plus longtemps. Je conservais la sensation de son membre s’enfonçant loin dans mon intimité, il m’avait rempli très abondement et je sentais qu’une partie du liquide séminal ressortait et était en train de mouiller ma culotte, à tel point que je craignais que des traces humides apparaissent sur mon jean.
    Je n’eus pas le loisir de me poser plus de questions. Soudain, comme surgi de nulle part, Zac fût debout devant moi et me toisait avec un sourire sur ses lèvres. Sans dire un mot, il saisit ma main et me força à me lever et le suivre, laissant derrière moi mes copains ébahis. Je n’étais pas en état de résister. Il assura sa prise en entrelaçant ses doigts dans les miens. Cette façon de me tenir la main signifiait pour moi plus qu’un baiser. La situation était si étrange et excitante que j’éprouvais aussitôt une vive érection. Je traversais la salle derrière Zac sans plus rien entendre de la musique et sans rien voire d’autre que les larges épaules de mon amant qui s’ouvrait un chemin parmi les danseurs pour rejoindre la sortie.

    La nuit était sombre, la rue mal éclairée et nos pas raisonnaient dans le silence brutalement assourdissant après l’excès de décibels qui remplissaient encore nos oreilles. C’était un bourdonnement entêtant qui peu à peu s’estompa dans la fraîcheur apaisante de la nuit. Ma main toujours dans sa main, nous tournâmes un coin de rue, puis un autre. Zac s’immobilisa devant une jaguar rutilante. Il ouvrit la portière du passager et m’aida à m’installer sur le siège. Cette attitude fût pour moi une surprise totale, c’était le premier signe de considération qu’il manifestait à mon égard. L’intérieur de la voiture sentait le cuir de bonne facture dont les sièges étaient recouverts. Il s’installa au volant et démarra. Il conduisait prudemment et en souplesse à travers les rues désertes. J’appréciais cette pondération qui me rassura sans trop savoir pourquoi. Je tournais discrètement la tête pour pouvoir observer le visage du conducteur. Son profile s’éclairait par alternance au rythme des réverbères que nous dépassions et je pouvais donc distinguer son visage concentré sur la conduite. Il était sérieux, grave, et je pensais aussitôt que je m’étais trompé sur son âge. A l’évidence ce garçon n’en était plus un depuis un moment, il était surement plus proche des trente ans que des vingt cinq que j’avais d’abord estimé. Je regrettais d’avoir triché sur le mien car à l’évidence il me croyait majeur et c’est ce qui justifiait ma présence dans cette voiture. Je me devais de rétablir la vérité au plus vite.
    La voiture vira subitement à angle droit et s’engagea dans une ruelle à peine éclairée. Zac choisit la partie la plus sombre pour y stopper la jag. Il se jeta sur moi si brutalement que je ne pu esquisser le moindre geste pour le retenir. Des deux mains, il enserra mon cou et m’attira pour un baiser des plus vigoureux. Sa langue envahit ma bouche en repoussant la mienne au fond du palais. Ensuite il entama le léchage systématique de mon visage qui fût bientôt enduit abondamment de salive. Sa langue était large et puissante qui lapait avec une avidité stupéfiante.
    Il défit les boutons de ma chemise avec une remarquable habilité, puis il entreprit de m’ôter mon pantalon ce qu’il fît tout aussi lestement. Il expédia mes fringues au fond de la luxueuse limousine tandis que je faisais prestement glisser mon slip jusqu’à mes pieds. Cette fois j’étais totalement à sa merci et je me surpris à penser que loin d’en éprouver la moindre appréhension, c’était la chose que je voulais le plus intensément. Mon corps en entier était à sa disposition et il ne se fît pas prier pour en prendre possession. Durant un temps qu’il m’est impossible d’évaluer, Zac me suça, me mordit, m’aspira tout ce qu’il lui était possible d’avaler. Je me sentis happé, digéré, tout mon corps cette fois fût enduit de sa sécrétion salivaire ; J’étais devenu pour lui un met succulent dont il se délectait en gourmet. J’étais trempé comme si, pendant un violent orage j’avais été obligé de courir sous la pluie. Cependant j’étais loin d’imaginer que l’on pouvait subir un tel assaut et en ressentir un plaisir aussi intense. Pour finir, il se cala entre mes cuisses, souleva mon bassin et fît pénétrer son sexe dans mon rectum parfaitement disposé pour l’accueillir. Il est vrai qu’il s’était appliqué durant de très longues et merveilleuses minutes à m’élargir l’orifice à l’aide de sa splendide langue. Durant cette opération, il avait tellement salivé que le liquide coula sur le siège en mouillant le cuir sur lequel j’étais assis. L’effet humide sur mes fesses nues multiplia mon excitation, en même temps que les vigoureux coups de reins de mon amant faisaient glisser mon corps d’avant en arrière sur cette assise rendue instable. J’étais balloté comme un paquet, totalement dominé par ce garçon impressionnant de puissance, qui me baisait comme un dieu. Le pilonnage dura longtemps, très longtemps je crois ; peu importe, dans ses bras j’avais perdu la notion du temps. Seul le fait qu’il me faisait l’amour et qu’en le faisant je le comblais comme il me comblait avait de l’importance. Tout le reste pouvait maintenant s’écrouler, j’étais à lui.
    Il jouit en moi, au plus profond de mon intimité sans la moindre retenue. Son plaisir se manifesta par un long, un très long râle qui se prolongea durant un temps qui me parut interminable. Etait t’il possible que sa jouissance ait pu durer aussi longtemps ? Tout son corps avait frémi, pris de tremblements irrépressibles. Je n’avais pour ma part jamais ressenti quelque chose qui pouvait être comparable à ce que je venais de vivre. J’étais comblé, le fondement totalement rempli par sa bite qui y était encore plantée. Je la sentais palpiter en moi comme une bête insatiable et lubrique uniquement vouée à donner et recevoir du plaisir. En tout cas c’est ainsi que je me représentais son merveilleux organe.
    Zac m’embrassa de nouveau. Mais cette fois il y mit plus de tendresse. Nos langues s’entremêlèrent et nos bouches se soudèrent hermétiquement pour échanger nos fluides avec délectation. Je pus étancher ma soif à cette source généreuse, aucun dégout, aucune répulsion, tout cela me parut naturel. Je l’avalais comme un nectar délectable et subtil, un breuvage divin.
    C’est à partir de ces instants que débuta mon admiration sans limite pour Zac. Je fus totalement séduit par sa capacité à satisfaire mes désirs les plus intimes. J’avais rêvé souvent d’un amant tel que lui, et je m’étais masturbé fréquemment en m’imaginant faisant l’amour avec cet être parfait et tout ceci venait de prendre soudainement une réalité étourdissante. Tout en lui était source de plaisir pour mes sens survoltés et ma sensibilité d’adolescent. Son odeur, sa peau, sa bouche, son sexe, tout son corps m’emportait dans un tourbillon de sensations multiples jusqu’alors inconnues. Je m’ouvrais à lui, je lui cédais tout et pourtant j’aurais voulu lui donner encore plus, être à lui de toute mon âme, comme aucun homme n’a jamais appartenu à un autre. Voilà ce que la jouissance extrême que je venais d’éprouver avait déclenché en moi.
    Mon amant se rajusta un peu et se remit au volant. Il mit le moteur en marche et nous quittâmes la ruelle pour s’engager dans le boulevard Lundy qui parut éblouissant comparée à l’obscurité de notre abri.
    Après quelques instants, la voiture stoppa devant un immeuble cossu dans un quartier résidentiel du centre ville. Nous descendîmes et pénétrâmes dans le vaste hall marbré et luisant d’une lumière indirecte du plus bel effet. Dans l’ascenseur, Zac pulsa le bouton au sommet de la rangée puis, se tournant vers moi, il passa ses bras autour de ma taille pour m’embrasser. Nous restâmes collés l’un à l’autre jusqu’à l’arrêt de l’appareil. Durant le baiser j’avais gardé les yeux ouverts et scruté son visage bien éclairé par le plafonnier. Je remarquais des petites rides qui déjà irradiaient autour des yeux et sa peau n’était plus celle d’un jeune homme. Les années avaient entamé leur ouvrage destructeur qui se manifestait par des aspérités et des imperfections nettement visibles, probablement des boutons d’acné mal soignés qui constellaient le visage de petits cratères. Mais tout cela ne faisait qu’ajouter a ce charme particulier qui me faisait si étrangement vibrer.
    L’appartement transpirait le luxe, le vestibule était vaste, un large couloir distribuait les pièces de part et d’autre .Zac me conduisit directement dans le séjour qui s’ouvrait par deux larges portes vitrées. Il alluma une lampe halogène qui diffusa une lumière chaude au plafond d’un blanc éclatant. Dans cette immense pièce tout était blanc. Les murs, le mobilier, le sol recouvert d’une épaisse moquette. Seul un tapis sous la table basse formait une ile noire dans cet univers laiteux. Trois imposants canapés formaient un u devant une cheminée au style résolument moderne. Luxe et volupté, voilà qu’elle était ma première impression.
    - Tu as soif ? Veux-tu boire quelque chose ? Me demanda t-il subitement.
    Sa brusque interrogation me fît sursauter. Nous n’avions pas échangé la moindre parole depuis qu’il m’avait abordé aux Lilas. Voulant prendre une contenance je répondis par l’affirmative d’une voix que je voulais décontractée mais qui me sembla terriblement fluette.
    - Oui, j’aimerais bien quelque chose de fort… si tu as.
    Il sortit deux verres d’un meuble bas qu’il rempli à moitié de whisky. Il m’en tendit un.
    - Tiens, tu peux te mettre à l’aise, assied-toi là. Il me désigna un des profonds canapés.
    Lui-même s’installa confortablement juste à mon coté. Nous sirotâmes en silence le breuvage écossais et petit à petit un agréable bien-être se propagea dans tout mon corps. Je sentais la chaleur de sa cuisse qui frôlait la mienne, j’avais très envie de refaire l’amour. Subitement il se leva et se dirigea vers la baie vitrée. Il resta planté sans bouger à observer les lumières de la ville en buvant son whisky par petites gorgées.
    J’eus tout le loisir pour admirer l’homme, ses épaules larges, son dos évasé sur ses fesses superbement moulées dans son jean. Un frisson de désir me parcouru. Je me levai et allai le rejoindre. Me positionnant derrière lui, j’entourais sa taille de mes bras. J’écartais du menton les longs cheveux pour déposer ma bouche sur son cou. Je léchais l’endroit au gout légèrement salé. En même temps je débouclais sa ceinture et déboutonnais son pantalon. Je glissais ensuite ma main dans le slip et saisis son sexe pour le serrer par de légères pressions régulières au rythme des battements de mon cœur. La caresse insistante ne tarda pas à produire son effet, l’objet durcit rapidement dans ma main et se dressa fièrement en débordant des limites du sous vêtement. Je le branlais encore quelques instants puis je descendis sur les testicules que je fis rouler dans la main lentement. Mon amant émit un soupir d’approbation, je remarquais que sa respiration s’était accélérée et que son bassin était en proie à une certaine agitation, frottant ses fesses sur mon sexe qui durcit à son tour. De ma main libre je soulevai la chevelure de sa nuque pour permettre à ma bouche de suçoter cette fois l’arrière du cou ce qui provoqua un frisson reflexe qui lui parcouru l’échine. Son corps se mit à vibrer, stimulé par mes caresses et mes baisers, sa bouche entrouverte émettait une plainte continue qui provenait du fond de sa gorge. C’était un râle de satisfaction et d’acceptation de l’insistante caresse que je lui prodiguais.
    Je baissais franchement le pantalon et me mis à genoux sur la moquette laineuse. J’embrasais ses fesses rebondies, couvertes d’une pilosité qui, comparée à la mienne, je trouvais abondante. Je les parcouru de mes lèvres et de ma langue. Peu à peu je séparais les deux hémisphères en enfouissant mon nez dans la profonde crevasse de sa raie. De mes mains, j’ouvris franchement le passage jusqu’à l’orifice sur laquelle je plaquais ma bouche entrouverte. Je léchais à petits coups brefs le contour ridé par de fins sillons. Le méat était chaud et palpitait comme une bouche avide qui appelait à la pénétration, j’exauçais son vœux et forçais le passage élastique pour y faire entrer un index curieux. Il glissa à l’intérieur aussi loin que possible. Je le fis coulisser à plusieurs reprises, lentement, en lui imprimant un léger mouvement tournant. L’anus se dilatait peu à peu. Zac se détendait, se laissant envahir par les agréables stimulations provenant de son bas ventre. Son sexe était tendu, et pointait droit devant comme un pic à glace affuté et vibrant. Le jeune homme prit ma main et m’obligea à saisir sa hampe au bord de l’explosion. J’entamais une branlette lente et ample qui lui arracha un grognement de contentement. Cependant je ne devais pas précipiter les choses en le faisant venir bien trop tôt. Afin de calmer le feu qui le dévorait j’étranglais le dard avec vigueur. Cela éteignit immédiatement son désir d’éjaculation en transformant le plaisir en douleur. Un petit cri enfantin s’échappa de sa gorge, il se plia en avant et tomba à quatre pates. J’en profitais pour lui écarter les pieds et introduire deux doigts de ma main libre dans son cul complaisamment offert. Cette fois Zac était à ma merci. Sollicité des deux côtés, je fis onduler son bassin d’avant en arrière au gré de mes envies. Il se laissait attoucher sans essayer de s’y opposer, certainement satisfait de la manière dont les choses se déroulaient. Il poussa un cri et le premier jet de sperme décrivit une parabole avant de s’écraser sur la table basse du salon. Le reste, je le recueillis dans ma main fermée autour du gland et l’utilisais comme lubrifiant pour parachever la masturbation et prolonger l’extase. Vaincu, il s’affala à plat ventre, bras et jambes écartés, le front appuyé sur l’épaisseur moelleuse.
    Mon excitation était à son comble. Je pris position devant son visage et me masturbais de ma main abondamment souillée de sécrétion, enduisant complaisamment ma verge avant de la présenter à mon amant. Il obtempéra sans rechigner et avala le membre luisant au bout duquel pendait encore une goute épaisse. Il s’en délectait, suçant avec une application qui me ravissait. Tout mon sexe était aspiré par cette bouche goulue et je n’étais pas long à éprouver le violent orgasme qui me laissait à mon tour sans forces. Zac avalait sans sourciller la sécrétion que je lui fournissais sans rien retenir.
    Je plongeais ma tête entre ses cuisses afin de le nettoyer complètement de la moindre trace, tandis que de son côté, il s’appliquait à la même tache en gardant en lui mon membre à demi débandé. C’était un soixante neuf étrange puisque pratiqué après la jouissance, mais qui n’en était pas moins extrêmement agréable.

    Nous nous accordâmes une longue pause durant laquelle j’eu conscience de m’être endormi et d’avoir fait des rêves confus.
    Cependant, jamais depuis que j’avais l’âge de raison, je ne m’étais senti aussi vivant. Une immense sensation de bonheur me submergeait et je prenais peu à peu conscience de l’immense étape que je venais de franchir. Mes fantasmes avaient pris consistance depuis hier soir et ils se matérialisaient en la personne qui était allongée juste à mes côtés. Pour me convaincre que je ne rêvais pas je pris la main de mon amant. Elle était chaude. Je la portais à mes lèvres et déposais un baiser sur la paume. L’homme tourna son regard dans ma direction. Nous nous dévisageâmes ainsi un long moment. Moi, je le désirais aussi fort que la veille aux Lilas et je lisais la même envie sur son visage. L’homme m’attira contre lui en m’enserrant la taille d’un bras solide. Nos bouches se collèrent l’une à l’autre pendant qu’il se couchait sur moi. Son désir se manifestait par la façon spectaculaire dont son membre se dressait, dur et ferme contre mon ventre. Je fus surpris par l’intense chaleur qui en émanait.
    J’écartais mes cuisses le plus largement que je le pus en enserrant la taille de mon amant de mes jambes relevées très haut. Ce mouvement produit l’effet que j’espérais et le gland turgescent pointait maintenant sur la corole prête à s’ouvrir à la moindre sollicitation. A cet instant, j’avais tellement envie de lui que je ne pus que le supplier de me prendre immédiatement, sans autre préparatifs ni précautions. Il fallait absolument qu’il entre en moi. Mais Zac avait bien compris l’urgence de ma requête, étant, lui aussi impatient de concrétiser le violent attrait que nous éprouvions ; D’un vigoureux coup de reins il défonça l’étroit passage qui ne lui opposa qu’une très faible résistance. Il investit complètement la cavité rectale en progressant sans discontinuer jusqu’à la garde. La possession avait été brutale, complète et inéluctable. C’est ainsi que je désirais lui appartenir et j’étais sûr à présent que c’est de cette façon qu’il voulait me faire sien.

    Zac (3)


    Je me réveillai très tôt ce matin là. Zac étendu à mon coté. Il étira ses membres engourdis puis il passa sa main sur ma joue comme pour me remercier d’être là et de poser encore sur lui ce regard d’admiration et de reconnaissance qu’il m’était impossible de dissimuler. Il déposa un doux baiser sur mes lèvres puis se leva d’un bond pour se précipiter sous la douche. De la salle de bains me parvint le bruit de l’eau qui coulait et je me mis à imaginer le corps nu aux muscles saillants qui brillait sous l’averse. Je résistai à l’envie de le rejoindre. La nuit avait été épuisante et une pause s’avérait nécessaire.
    Le grésillement nasillard d’un téléphone interrompit ma rêverie. Après trois sonneries Zac décrocha. Le bureau sur lequel se trouvait l’appareil avait été installé dans une pièce attenante au séjour. Sans réellement écouter j’entendis mon homme répondre par monosyllabes ou avec des phrases très courtes. C’étaient des oui, des non ou des très bien. Rien ne me laissa deviner la nature de la conversation. Enfin il raccrocha et me rejoignit, nu, devant la baie vitrée. Je m’étais levé afin de contempler le jour investir la ville. Une légère brume matinale se dissipait peu à peu, chassée par les tous premiers rayons d’un soleil qui promettait de devenir éclatant dans les heures qui suivraient. Zac enroula ses bras autour de ma taille et me pressa le dos contre sa poitrine. Il déposa ses lèvres sur mon cou, remonta jusqu’à l’oreille dont il mordilla le pavillon. Dans un souffle tiède il me murmura que j’avais intérêt à prendre une douche si je voulais qu’il continue à m’embrasser. En riant je lui échappai pour me précipiter dans la salle d’eau.

    Zac s’affairait dans la cuisine. C’était une vaste pièce entièrement meublée du sol au plafond d’éléments blancs et bleus. Au centre, un large ilot constituait un plan de travail qui servait aussi de table. L’homme y avait disposé les ingrédients nécessaires à un petit déjeuner pour deux. Je l’embrassai en me pendant à son cou, certain de mériter ses baisers à présent que je sentais le petit garçon propre. Il laissa ma langue envahir sa bouche, ravi. Deux mains vigoureuses se posèrent sur mes hanches puis glissèrent sous mes fesses. Je fus soulevé sans effort apparent et déposé sur la surface froide et douce de la table. Zac approcha une chaise et se positionna entre mes jambes. Mon sexe, qui déjà s’animait, se trouvait juste à hauteur de sa bouche. Il en prit possession, enserrant ses lèvres autour de la colonne qui durcissait rapidement. Il massa doucement mes couilles en faisant rouler ses doigts sur les noyaux durs, pendant qu’il introduisit l’index de l’autre main dans mon trou du cul. La fellation appuyée m’arracha un soupir de satisfaction. La bouche avide m’aspirait telle une ventouse chaude et humide avec des lents mouvements de va et viens. J’enfouis une main dans l’épaisse toison fauve de ses cheveux pour accompagner la caresse. Subitement, à mon grand désappointement, Zac abandonna son ouvrage. Il saisit un morceau de beurre qu’il avait disposé dans une coupelle et entreprit de m’en frotter le sexe encore poissé de salive. Il s’appliqua à enduire méticuleusement toute la surface avec la matière onctueuse qui fondait rapidement à la chaleur de la peau. Il insista sur le gland, l’enduisant de façon à le rendre luisant comme un miroir. Celui-ci commença à étinceler sous les rayons de soleil pénétrant par la large fenêtre. Mon amant leva les yeux vers moi et sourit, visiblement satisfait. Mais il n’en avait pas encore fini. Il plongea ses doigts dans un pot de confiture de prunes et entreprit d’en recouvrir également la bite. Rapidement, il fendit en deux un petit pain beurré et l’appliqua autour de l’organe. Son petit déjeuner était presque prêt, il ne lui manquait plus qu’un ingrédient. Afin de se le procurer il entama un lent et régulier mouvement de ce sandwich improbable. Ces préparatifs m’avaient tellement excité, le contact du pain mélangé au beurre et à la confiture me procurait des sensations si agréables que je ne fus pas long à fournir ce qui lui manquait. Je lâchai mon foutre sans retenue, inondant le petit pain de ma semence aussi généreusement que je le pus. Zac avala la viennoiserie d’une seule bouchée.

    La journée était radieuse. Un de ces après-midi de début d’été qui embaumait de tous les parfums que la nature, en pleine floraison, était capable de fournir. Zac conduisait la puissante Jaguar sur les routes étroites qui ondulaient sur les versants pentus du vignoble champenois.
    Nous traversâmes plusieurs villages déserts, engourdis par la chaleur brutale de ce dimanche estival. Enfin la voiture stoppa devant une porte cochère constituée de vastes panneaux de bois ancien. De hauts murs de pierre brute courraient sur une cinquantaine de mètres de chaque coté de l’entrée, constituant les remparts d’une imposante demeure enchâssée au cœur même d’un de ces villages entièrement dévoués au vin pétillant qui y était produit.
    Après avoir sonné, un bourdonnement discret déverrouilla un des battants de la porte et nous entrâmes dans ce qui avait été autrefois une cour et qui à présent constituait un grand patio surmonté d’une verrière impressionnante. Les rayons du soleil, à peine atténués par des vitres légèrement teintées, y pénétraient à l’aplomb et faisaient miroiter l’eau d’un bassin rectangulaire. Celui-ci s’agrémentait d’une fontaine qui l’alimentait en cascadant. Le clapotis rafraîchissait l’atmosphère d’une manière très agréable. Je jetai un regard interloqué vers Zac qui me sourit d’un air mystérieux.
    Sans un mot il saisit ma main pour gravir les trois marches donnant accès à un couloir qui, après la lumière aveuglante du dehors, me paru plongé dans la pénombre. A l’évidence, mon compagnon connaissait bien la place. Nous progressâmes en silence le long des mûrs clairs sur lesquels étaient accrochés, à intervalles réguliers, des petits cadres qui contenaient chacun une photographie. Les clichés en noir et blancs présentaient des corps nus artistiquement éclairés. C’était une collection d’un érotisme raffiné qui laissait supposer que le maître des lieux était un homme de goût. Ce que j’avais vu jusque là de la maison ne laissait pas penser le contraire. Une étrange sensation naissait en moi, mélange subtil de curiosité et d’appréhension. Heureusement, la main de Zac dans la mienne atténuait mon inquiétude sans savoir réellement si je devais m’en réjouir ou pas.

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