• Récit53

    Récit53

    Récit érotique écrit par Alexis2.
    Auteur homme      jeanetfrancisgmailcom

    Soir d'été torride 3


    Il me faut attendre trois jours après ces événements pour que nos chemins se croisent à nouveau. Et pourtant je guette chaque soir son retour du boulot sans réussir à l’apercevoir. J’en viens à croire qu’il fait tout pour m’éviter. Enfin ce troisième jour je le vois par la fenêtre sortir de sa voiture et s’engouffrer dans le hall d’entrée de l’immeuble d’un pas rapide. En quelques secondes je suis moi aussi dans l’entrée. Nous voilà face à face devant la porte de la cave. Francis à l’évidence un peu gêné baisse les yeux pour ne pas croiser mon regard, mais que m’importe son attitude fuyante. Moi je le désire tout aussi violement qu’il y a trois jours. J’agrippe mon bonhomme par la veste et l’attire résolument dans le couloir obscur des caves. Je prends soin de refermer la porte en silence. Inutile d’attirer des curieux. Je l’emprisonne de mes bras et l’embrasse goulûment, trop longtemps que j’attends ce moment, il ne le gâchera pas par son attitude puérile. Je le plaque rudement contre le mur de béton brut. Ma main s’insinue dans l’entrejambe et palpe la virilité de mon amant. Je suis rassuré, son membre est déjà dur. Il me rend le baiser, s’abandonne enfin à mes caresses. Je sais à présent que son envie est aussi forte que la mienne. Je tombe à genoux, le déculotte et le prends dans ma bouche. La turlutte est efficace, il gémit de plaisir. Mais c’est autre chose dont il a envie ce soir et il reprend l’initiative. Il m’entraîne dans sa cave à lui qui est plutôt en retrait par rapport aux autres, assurant ainsi une certaine intimité à nos ébats. L’endroit est encombré d’objets divers, on aménage à la hâte une table en empilant deux grands cartons, je me plie en avant en prenant appui sur les coudes. Déjà Francis derrière moi fait descendre prestement pantalon et slip d’un même mouvement. Il se couche sur moi, m’écrasant de son poids. Tenant son sexe d’une main, il le dirige vers l’ouverture que je lui offre. Il m’encule en poussant sur ses jambes et ses reins en même temps, ce qui a pour effet d’enfoncer le membre profondément. J’en ressens une vive douleur n’étant pas préparé à un assaut si rude, mais mon homme n’en a cure, il est totalement concentré sur la recherche de son plaisir égoïste. Je le laisse me pilonner le fondement avec une brutalité accrue, j’ai le rectum en feu mais mon ventre, quand à lui, est avide de ce sexe qu’il reconnaît à présent comme étant celui qui l’a tant comblé il y à peu. Il l’empli et le vide a alternances régulières et rapides. L’homme me tient fermement aux hanches. Il s’est redressé et imprime un tempo métronomique et précis, réussissant à s’approcher au plus prés du bord avant de se renfoncer jusqu’à la garde dans le même mouvement sans à-coups, utilisant à merveille toute la longueur de son sémillant outil. Ce rythme soutenu ne tarde pas à provoquer chez mon partenaire une jouissance violente et soudaine. Il lâche la purée en s’effondrant sur mon dos. Je sens prés de mon oreille sa respiration haletante.
    -Putain c’que c’est bon ! Tu me rends dingue, souffle t’il, si c’à continue je pourrais plus me passer de toi.
    Cet aveu, aussi vulgaire soit-il, bien sur me comble d’aise, et cela d’autant plus que je ressens moi aussi un attrait de même nature. J’ai beaucoup de mal à penser à autre chose qu’à l’effet que provoquent ses mains sur ma peau, au goût exquis de son sperme et à la douce brûlure ressentie quand son sexe rentre en moi. Pour l’heure mon amant me caresse lentement les cuisses. Il est resté dans cette position qu’il semble apprécier. Ses doigts s’insinuent entre mes fesses et recueillent au passage un peu du liquide séminal qui les souille, puis il porte ces mêmes doigts à ma bouche. Je les lèche sans aucun dégoût, un par un jusqu’à ce qu’ils soient d’une propreté irréprochable. Ensuite Francis s’accroupi derrière moi et lentement, avec beaucoup d’application il entame un nettoyage approfondi de mon intimité. Il me léché le cul avec gourmandise, comme s’il s’agissait d’une friandise parfaitement délectable. Sa langue insiste, force le passage de l’anneau élastique de mon orifice anal dilaté, elle lape l’intérieur de la cavité avec une vigueur et une dextérité stupéfiante. La sensation de cet organe chaud et humide qui m’explore en profondeur est absolument divine et je ne tarde pas à éprouver un violent et irrépressible orgasme. J’étais loin d’imaginer que l’on pouvait faire jouir un homme de cette façon. Bizarrement mon partenaire semble posséder en la matière une certaine expérience. Ses pouces on écarté mes fesses au maximum dégageant ainsi toute la raie du cul qui s’offre béante à sa bouche avide. Puis l’homme saisi mes testicules entre ses lèvres, les aspire, les avale en les malaxant. Une main ferme empoigne mon sexe et le triture, le branlant en tirant vers le bas vigoureusement, comme s’il s’agissait du pis d’une vache. La traite est brutale et je laisse échapper un cri de douleur qui ne modifie en rien la pression de la main sur mon pénis.
    - J’te fais mal ? Pourtant c’est bien c’que t’aimes, non ?
    - Oui mais fais attention quand même, casse pas tout, ça peut servir.
    - T’en fait pas, la seule chose que je veux casser c’est ton joli p’tit cul.
    Fidel à son propos, il se redresse et sans préambule renfourne son dard dans l’orifice fortement dilaté. J’ose une suggestion.
    - Et si on montait chez toi ?

    Soir d'été torride 4


    ….
    Nous sommes dans sa chambre à coucher. Je me déshabille rapidement et me glisse dans le lit conjugal en me recouvrant seulement du drap. Francis s’empresse de m’y rejoindre. Je m’étale sur lui en le baisant avec fougue. Je lui colle ma langue loin dans la bouche en tenant sa tête dans les mains. Ce traitement lui plait, mon amant retrouve rapidement toute sa vigueur. Ma jambe flatte l’objet qui grossit tout en écrasant légèrement les testicules que je sens rouler sous ma cuisse, bourses flasques à la peau distendue mais dures à l’intérieur. Je tends la main pour les saisir et je les masse d’abord avec douceur puis de plus en plus durement en accentuant la pression des doigts. Bientôt ma bouche rejoint ma main, j’avale les organes, les triture, les malaxe longuement en les faisant rouler d’une joue à l’autre. Mon partenaire émet un murmure approbateur, il s’écarte, s’ouvre complaisant, abandonné. Son anus est juste devant mes yeux, je discerne chaque détail de la petite couronne grise bordant le méat. Les poils frisés très abondants me picotent le bout du nez. Plein d’excitation et sans aucune répulsion je plaque ma bouche contre l’orifice. Ma langue lèche la zone par petites lampés en y déposant un peu de salive. Peu à peu le passage se dilate, se détend, sa résistance se disloque sous la pression de ma langue. Je peux la faire entrer en forçant le passage. C’est délicieux ! Un autre interdit que je renverse sans dégoût. Son intérieur palpite comme une bouche étrange et mystérieuse ce qui a pour effet de m’exciter terriblement. Alors une envie irrépressible me saisit, l’envie de posséder cet homme, de le soumettre à mon désir, qu’il m’appartienne comme désormais je lui appartiens.
    Je me redresse sur les genoux, me place entre les cuisses que j’écarte au maximum et, tenant mon sexe d’une main, je le plante dans le trou béant aussi loin qu’il est possible.
    Mon amant a fermé les yeux, son visage est empourpré d’excitation, je sens que son cœur bat la chamade et je comprends que pour lui c’est aussi une première fois. Il réalise qu’il se fait enculer et que non content de se laisser faire, il y prend un plaisir exquis. Devant mes yeux, son membre oscille au rythme de mes coups de reins. Il est congestionné et turgescent comme jamais avec des veines saillantes prêtes à éclater. Je suis en admiration devant son engin car je suis loin d’en posséder l’équivalent et je mesure d’autant plus la chance qui est la mienne d’être honoré par un tel gourdin. Je le saisi, le flatte, le presse, le soupèse. Il est lourd et tendu, résistant quand je le soulève, quand je le lâche subitement la tête va heurter le ventre de Francis avec un bruit mât. Mes doigts effleurent le gland saillant et chaud. Je le malaxe, le triture, provocant chez mon partenaire un grondement approbateur. Il apprécie, en redemande, son ventre ondule de gauche à droite, ses jambes enserrent ma taille, les pieds tendus, les orteils dressés et alors il joui en éjectant des gouttes épaisses qui emplissent le nombril. Je saisis le membre et le branle énergiquement. A mon tour j’explose dans mon homme, me libère au fond de son cul, lâchant tout sans retenue.
    Nous faisons l’amour toute la soirée. La frénésie torride de notre première rencontre il y a trois jours s’est naturellement atténuée pour laisser la place à une passion certes plus calme mais toujours ardente. Je sens que mon amant se laisse lentement entraîner vers un sentiment plus profond, moins marqué par l’empreinte de la satisfaction brutale d’une pulsion primaire. Ses caresses se font plus tendres, ses baisers plus langoureux. Nos étreintes se prolongent tard dans la nuit. Ensuite nous nous endormons, les bras et les jambes emmêlés comme n’importe quel couple après l’effort de la passion consommée. Cependant mon sommeil est agité. Je n’ais pas pour habitude de partager un lit et je souffre de la chaleur dégagée par nos corps enlacés. Mais c’est une douce souffrance que je me garde bien d’abréger.
    Mon amant dort en chien de fusil. Il émet un ronflement léger, un souffle régulier d’homme apaisé et comblé qui récupère. Dans la pénombre du jour naissant, je contemple ce corps qui forme une grande tache grise se détachant sur la blancheur du drap. Je caresse le bras dont les poils blonds me chatouillent la paume. Je pose ma bouche sur l’épaule avec une prudence infinie pour ne pas le réveiller. Je perçois du bout des lèvres les ondulations des muscles sous la peau duveteuse. Il soupire, se retourne sur le dos en bougeant les jambes, il émerge peu à peu de son sommeil. Je me penche sur la poitrine et pose mes lèvres sur le téton droit qui ne tarde pas à se durcir en se dressant. Cette réaction m’encourage, j’insiste avec ma langue qui le flatte et l’enveloppe. Francis ouvre difficilement les yeux et me caresse doucement les testicules. J’écarte les jambes et me cambre afin de lui faciliter la tâche, alors il me saisit le sexe et le masturbe. Cette fois la pression est telle que j’ai la sensation d’être entré dans un orifice parfaitement ajusté. Je me redresse sur les genoux et j’observe un moment cette main qui m’astique consciencieusement. A mon tour je saisis son membre à demi érigé. Je le branle au même rythme, accélérant et ralentissant au même moment. C’est une sensation étrange. Lorsque la délivrance approche, je l’enfourche pour un soixante neuf. J’éjacule rapidement, lui se libère quelques instants après en me remplissant la bouche de son sperme tiède. Je le conserve dans ma bouche avant de l’avaler petit à petit en le dégustant comme une liqueur précieuse. J’aime le goût de son foutre, crème épaisse et onctueuse au mélange subtil aigre-doux avec une saveur légère de noisette. Je pourrais en avaler des litres sans que jamais je n’en sois rassasié. C’est un petit déjeuner rare et somptueux, composé de nos fluides respectifs, que nous échangeons avec gourmandise.

    Tout cet été va être torride et cela dans tous les sens du terme. Francis comble ses fantasmes les plus extrêmes et moi je découvre l’amour charnel avec une délectation et un appétit que rien ne semble pouvoir étancher. Je savoure chaque instant passé dans les bras de mon superbe amant comme un fruit rare et exquis. A chaque fois qu’il me possède je suis au paradis et nous mettons à profit la moindre occasion pour nous retrouver, le plus souvent possible dans son lit. Durant ces trois mois, c’est le lieu que je fréquente le plus assidument. Comme ses journées de travail se terminent de bonheur, vers les trois heures de l’après- midi, il nous reste une bonne partie de la soirée pendant laquelle il nous est tout loisir de donner libre cours à notre relation érotique. Nos corps impatientés par l’attente, se soudent alors l’un à l’autre, s’emmêlent, se nouent, jambes et bras entrelacés. Nos bouches voraces se collent et s’entredévorent à perdre halène. C’est une explosion soudaine et brutale qui propulse nos sens à l’apogée du plaisir.

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